D’après Times Online
Premier avril 2008
Philip Pullman au Sunday Times Oxford Literary Festival
Dans la seconde de nos couvertures exclusives du festival, nous entendons parler du créateur des Royaumes du Nord et de son dernier ouvrage
(Photo de Harry Borden)
Susannah Herbert
La mairie d’Oxford était remplie à ras bord au soir du lundi 31 mars pour le lancement d nouveau livre de Philip Pullman,
Once Upon a Time in the North, un merveilleux conte de derring-do prenant place dans le monde créée pour sa grande trilogie
A la Croisée des mondes.
James Naughtie, qui interrogeait Pullman, a scrupuleusement pris soin de ne pas dévoiler l’intrigue, mais elle tourne autour de la première rencontre entre Lee Scoresby et Iorek Byrnison le tout sous la forme d’un western à l’ancienne. Ce qui n’est pas une coïncidence puisque Pullman a reprit l’idée au film
Les Sept Mercenaires. Je pourrais écouter parler Pullman sans fin : c’est un conteur passionnant, comme vous l’entendrez si vous écoutez le podcast.
Bien qu’une grande part du public était constituée d’enfants, il n’a pas pour autant baissé son niveau, et s’est même risqué à une citation du philosophe William James: “Semez une action et vous récolterez une habitude : semez une habitude et vous récolterez un personnage; semez un personnage et vous récolterez une destinée”. Il a utilisé cette phrase pour illustrer la façon dont Lee Scoresby – un cow-boy devenu aéronaute – doit faire face à des choix assez tôt dans sa vie, des choix qui détermineront son destin plus tard dans la trilogie.
J’étais intéressé d’entendre Pullman faire une allusion à ses réserves quant au film,
La Boussole d’Or : quand Naughtie lui a demandé ce qu’il en pensait, il a répondu qu’il en aimait “l’aspect”, ce qui est une véritable critique derrière un compliment feint.
Les fans de Pullman savant peut-être qu’il écrit avec un stylo bille long, sur du papier A4 et essaie d’écrire 2,000 mots par jour. Je ne le savais pas. Pas plus que je ne savais que le papier à deux trous est de plus en plus dur à trouver : les feuilles à quatre trous semblent prendre le dessus. C’est plus distrayant, paraît-il. Si non veut en savoir plus à propos de Lyra – et on le veut, ça oui – quelqu’un va devoir maintenir l’approvisionnement de Pullman en papier.