Et bien je trouve que ça ressemble étrangement à la toute fin du livre "1984" de George Orwell.C'était même pire que ça. C'était comme s'il avait dit : "Non, ne me tuez pas, j'ai trop peur. Tuez donc ma mère à la place; elle ne compte pas, je ne l'aime pas", comme si elle l'avait entendu prononcer ces paroles, et avait semblant de rien pour ne pas lui faire honte, et s'était sacrifiée pour lui, par amour. C'était aussi affreux que ça. On ne pouvait pas connaître un sentiment plus horrible.
Bien qu'il aime Julia plus que tout, Winston se met à hurler sous la torture:
Faites le à Julia, pas à moi! Je ne l'aime pas, elle ne compte pas pour moi. Déchirez-lui le visage, je me fiche pas mal de ce que vous lui ferez. Julia, pas moi!
(c'est pas mot pour mot, mais c'est plus ou moins ça)
A la fin, Winston est dégoûté de lui-même parce qu'il a été obligé de trahir Julia. Il essaye de se dire, qu'il ne pensait pas ce qu'il disait mais il sait que c'est faux car au moment même où on le torturait, il le pensait; il se fichait pas mal de ce qui pouvait arriver à Julia, du moment qu'on le laisse on vit.
Vous en pensez quoi?