passage préféré

Venez discuter d'A la Croisée des mondes dans le petit salon des Erudits de Jordan College !

Modérateur : Régents

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*liz*
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Message par *liz* »

mon passage préféré:
"La Poussière n'est pas une matière immuable. Il n'en existe pas une quantité bien définie. Ce sont les êtres dotés d'une conscience qui la fabriquent, ils la renouvellent en permanence, par leurs pensées, leurs sentiments, leurs réflexions... en accédant à la sagesse et en la transmettant. Et si vous aidez toutes les autres personnes de vos mondes respectifs à faire de même, en leur enseignant à apprendre et à se comprendre, à comprendre les autres et la manière dont fonctionnent les choses, en leur montrant comment être bons et non cruels, patients, joyeux et non maussades, et surtout, comment garder un esprit ouvert, libre et curieux... Alors ils produiront suffisamment de Poussière pour remplacer celle qui s'est échappée par une fenêtre. On pourra donc en laisser une ouverte."
lala
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Message par lala »

( je ne epux pas citer, les livres sont dans ma chambre et je veux pas monter les escaliers :p )

moi j'aime bien quand mary parle de son passé... la fête d'anniversaire et quand elle a laissé tomber l'église... j'adore la métaphore qu'elle fait en parlant de la chine !!

et j'aime aussi le moment où mme coulter et lord asriel tombent dans l'abime... et le dernier chapitre que je trouve triste à en mourrir mais tellement bien écrit !!
*** Le véritable miracle de la mort, c'est qu'elle est indisociable de la vie, et qu'il n'y a de la vie que dans ce qui précède la mort***
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Diana Belacqua
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Message par Diana Belacqua »

Heu moi je me rappelle plus ce qu'ils disent exactement , c'est dans les Royaumes Du Nord a la fin avec Lord Asriel et Mme Coulter ca ma bien fait pleurer
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Invité

Message par Invité »

moi j'ai vraiment été ému quand lee scoresby meurt, dans le tome 2 § Pullman sait vraiment utiliser les mots qu'il faut :love: ;) :-D :love:
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Iceteacokefe
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Message par Iceteacokefe »

Mhhh...jen ai surement plusieurs mais au risque de dire un truc déjà dit:

p 340,le miroir d'ambre:
...elle tendit les mains vers les enfants.Les adultes restèrent en retrait,aphatiques ou apeurés,mais les enfants se précipitèrent.Leurs corps n'avaient pas plus de substance que le brouillard,pauvres petits,et les mains de Lyra,comme celles de Will,passaient à travers.Mais les enfants fantômes continuaient de se presser autour d'eux,diaphanes et sans vie,pour se réchauffer au contact du sang qui coulait dans les veines des deux voyageurs et des battements de leurs coeurs.Will et Lyra percurent une succession de petites caresses froides,provoquées par le passage des fantômes à travers leurs corps.Mais peu à peu,ils sentaient que la mort s'emparaient d'eux,ils n'avaient pas une quantité infinie de vie et de chaleur à distribuer.Déjà,ils tremblaient de froid,et la foule de fantômes qui continuait à avancer vers eux semblait ne jamais devoir s'arrêter.


je trouve vraiment ce passage triste :triste:
Le clocher claque encore une fois.Un bruit terrible,synonyme d'abandon,de solitude,de nuit totale.J'ai pris Zojka dans mes bras et je la serre très fort contre moi.
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lune
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Message par lune »

Le mien c'est quand Lyra et Will sont sur la plage, et que leurs deamons se stabilisent. JE trouve ce moment très poétique...
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Jeanne Frost
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Message par Jeanne Frost »

Voilà mes passages préférés:
(...)Le petit garçon sortit de l'obscurité, à la fois rempli d'espoir et effrayé(...)Derrière lui, il y avait d'autres silhouettes, encore plus indistinctes, encore plus silencieuses. Elles semblaient appartenir au même groupe, à la même espèce, mais leurs visages demeuraient invisibles, leurs voix étaient muettes; et celle du garçon n'était qu'un murmure, son visage était obscur et flou, comme une chose à moitié oubliée(...)
Ou étaient-ils? dans une vaste plaine, sous un ciel de plomb où ne brillait aucune lumière, enveloppés d'un brouillard qui masquait l'horizon de tous côtés. La terre avait été piétinée et aplatie par des milliers de pieds, bien que ces pieds soient plus légers que des plumes; c'était donc le temps qui l'avait écrasée ainsi, bien que le temps fût immobile en ce lieu; c'était donc que les choses étaient ainsi. C'était la fin de toutes choses et le dernier des mondes
Le Miroir D'Ambre

Il y a aussi d'autres passages qui me fascinent, en les relisant je prends consience de L'ENORME TALENT DE PULLMAN, mes preférés sont ceux du passage de Lyra et Will dans le Monde des morts, je n'ai pas seulement aimé ces passages, je les ai dévoré je ne pouvais plus decrocher, j'ai tout aimé , depuis l'abondon des daemons jusqu'à leurs retrouvailles, merci à Pullman pour ce voyage inoubliable
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Tyger, Tyger burning bright,
In the forests of the night:
What immortal hand or eye,
Could frame thy fearful symmetry? "William Blake"
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clad
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Message par clad »

Cela fait quelques temps que je ne suis plus venu sur le forum, mais je suis en train de me relire certains passages d'ALCDM et ça m'a donné envie de revenir ici.

Un des mes passages préférés est tout à la fin du Miroir d'Ambre, quand Will et Lyra comprennent qu'ils doivent vivre séparéments.

Ca donne ceci:
-Oui, seuls, dit Lyra.

Ce mot déclencha en Will une immense vague de rage et de désespoir venue du plus profond de lui-même, comme si son esprit était un océan ébranlé tout à coup par quelque profonde secousse. Toute sa vie il avait été seul, et aujourd'hui, il devait retrouver sa solitude, car ce bonheur infini qui lui avait été offert devait lui être repris presque immédiatement. Il sentit la vague enfler et s'élever jusqu'à obscurcir le ciel, il sentit la crête trembler et commencer à s'affaisser, et la gigantesque masse s'abattit avec tout le poids de l'océan derrière elle sur le rivage de l'inébranlable réalité. Il se surprit à haleter, trembler et pleurer, habité par une fureur et une douleur qu'il n'avait jamais connues ; et Lyra était tout aussi impuissante dans ses bras. Mais tandis que la vague mourait et que l'eau se retirait, les sinistres rochers étaient toujours là : inutile de discuter avec le destin ; ni son désespoir ni celui de Lyra n'avaient réuissi à les faire bouger d'un centimètre.
Combie de temps dura sa fureur? Il n'aurait su le dire. Elle fut obligée de refluer au bout d'un moment et, après cette secousse sismique, l'océan retrouva un peu de son calme. L'eau était encore agitée et peut-être ne serait-elle plus jamais paisible, mais la violence s'était éteinte.
Page 451 du Miroir d'Ambre, édition Gallimard Jeunesse.

J'ai toujours trouvé cette description magnifique, je ne vois pas d'autre image pour représenter ce sentiment.
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Raven
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Message par Raven »

Oui, c'est très beau ^^ la plus triste et belle séparation.
Les mains de Lord Asriel, qui enserraient toujours le visage de son épouse, se crispèrent soudain, et il l'attira vers lui pour un baiser passionné, qui, aux yeux de Lyra, ressemblait davantage à de la cruauté qu'à de l'amour...
[Philip Pullman]
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Coweur_x3
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Message par Coweur_x3 »

Dans le tome 3 ,le chapitre35 très loin au delà des collines ...

" Lyra pris ensuite des petits fruits rouges. Le cœur battant, elle se tourna vers son ami et dit :
- Will...
Elle approcha lentement le fruit de la bouche du garçon.A son regard, elle vit qu'il avait compris immédiatement son intention, et qu'il était trop heureux pour pouvoir parler. les doigts de Lyra s'étaient posés sur ses lèvres ; il les sentait trembler. Il leva la main a son tour pour prendre ses doigts. Ils n'osaient plus se regarder, ils étaient désorientés et ivres de bonheur .
Tels deux papillons de nuit qui se heurtent maladroitement, avec la même légèreté, leur lèvres entrèrent en contact. Et avant même qu'ils comprennent ce qui leur arrivait, ils s'enlacèrent et leurs visage se préssérent l'un contre l'autre, aveuglément. " (p.535)


je trouve se passage trop mignon :love: :coeurs:

Incantatum*
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Message par Incantatum* »

Un des miens :

Lui tournant le dos, Lyra traversa l'arène nue et dégagée , laissant ses petites empreintes de pas dans la neige, et les ours regroupés tout au bout s'écartèrent pour la laisser passer. Ils déplacèrent leur masse pataude et l'horizon lui apparut, blafard dans la lumière pâle. Où était donc Yorek Byrnison? Elle ne le voyait pas,mais il est vrai, songea t-elle, que les ours montés au sommet de la tour de guet apercevaient de choses qui lui étaient cachées. Pour l'instant, elle ne pouvait qu'avancer dans la neige, droit devant elle.
Il la vit avant qu'elle ne le voie. Il y eu d'abord un fracas de métal, puis au milieu d'un tourbillon de neige,Iorek Byrnison apparut à ses côtés .
-Oh Yorek ! J'ai fait une chose affreuse! Tu vas devoir te battre contre Yofur Raknison, et tu n'es pas prêt. Tu es fatigué et affamé je suppose . Et ton armure...
-Quelle chose affreuse ?
-Je lui ai annoncé que tu allais venir, car le lecteur de symboles me l'avait appris. Comme Iofur rêve de devenir un être humain pour avoir un daemon, je lui ai faitcroire que j'étais ton daemon, et que j'allais t'abandoner pour devenir le sien, mais je lui ai dit que, pour cela, il devait d'abord se battre contre toi. Sinon, jamais ils ne t'auraient laissé l'affronter directement, ils t'auraient fait brûler vif avant même que tu es pu approcher ...
-Tu as berné Iofur Raknison ?
-Oui. Je l'ai convaincu de se battre avec toi au lieu de te liquider immédiatement comme un banni, en lui expliquant que le vainqueur deviendrait le roi des ours pour toujours. Il le fallait absolument car ....
-On devrait t'appeler Lyra Parle-d'Or. C'est mon voeu le plus cher de me battre contre Iofur! Allez, viens, mon petit daemon .
Elle observa Yorek Byrnison, éfflanqué, l'air féroce, avec son armure cabossé, et elle sentit son coeur se gonfler de fierté . Ensemble ils marchèrent vers la silhouette massive du palais de Iofur, là où s'étendait l'arène, plate et dégagée, au pied des murailles .


Les Royaumes du Nord-Combat à outrance- p421,422-Folio junior .
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