Ben j'ai fini de relire ça y'a quatre jours.
J'ai pleurer un petit peu quand même (en général je résiste très bien à ce genre de chose que ce soit pour un livre ou un film) mais faut dire que j'étais dans un tel état d'immersion depuis un mois que ça foutait une sacrée claque de retour à la réalité.
Mais bon, quand j'ai repris le bouquin, je savait que j'en arriverais là, et en fait, c'est cette fin qui fait une partie du charme d'ALCDM pour moi, car au final, même si on est tellement à fond dans l'histoire qu'on la vit presque soi-même, c'est que ces personnages auquel on s'identifie si bien, font l'ultime sacrifice possible.
à partir du moment où on retrouve Mr. Parry père, on sait la fin, mais on se maintient dans la tête que ça se passera pas comme ça, après tout à ce moment, on a encore à peut prêt 800 pages avant de se retrouver confronter au dénouement. Pourtant il est bien là, et c'est aussi le fait que ce soit pas une "happy end" proprement dite (bien que ce le soit en fait, hors du contexte lyra/will) qui pour moi fait que, quand j'ai fini de le lire, et ben je fait presque un deuil pour me sortir de là-dedans et passer à autre chose
Pour ce qui est de lord Astriel et de Mme Coulter, au final ils l'ont mérité, donc...
Pour ce qui est des dons de Lyra et de Will, je dirait que celui le plus à plaindre c'est Will, car avec Fra Pavell et l'autre là qui aide Lord asriel, on sait parfaitement qu'elle (Lyra) finira par retrouver la lecture de l'aléthiomètre, alors que Will, lui, ne reforgera jamais le poignard subtil. Même si dans l'affaire il aura quand même découvert son deamon, c'est une bonne compensation je trouve, déjà
(Et la dedans celle qui gagne sur tout les plans c'est Mary
mais elle le mérite !)
Une sage me dit un jour "Il faut ouvrir le champs des possibles et courir tout nu dedans".
Un autre me dit un jour "Pète un coup ça ira mieux"
moi dès que je le finit, jsui absent pendant pas mal de temps, ça me laisse une méchante impression de vide. Jpense pas que ça soit de la déprime en fait...
je suis trop émotive), je pouvais plus m'arrêter... A la fin du Pullman, j'étais crevée, je trouvais ca pas juste et en même temps je me suis dit "ben en même temps c'est comme ca" donc j'ai fini par m'endormir!
au point d'avoir fini une boite de 150 mouchoirs en l'espace de 20 minutes...J'aurai pu me noyer dans mes larmes! 
Et en plus j'en rajoutais un paquet en relisant plusieurs fois le passage ou Lyra et Will s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas rester ensemble et celui où ils doivent se séparer (le maximum a été atteint avec une gigantesque rafale de larmes au moment où Will brise le couteau en pensant à son amour pour Lyra...). snif snif... 
