La poussière entre les mondes [Spoilers trilogie]

Pour philosopher sur l'oeuvre de Pullman.

Modérateur : Régents

Invité

La poussière entre les mondes [Spoilers trilogie]

Message par Invité »

Je n'arrête pas de me questionner à propos de (spoiler !!!) du passage entre le monde des mort et des mulefas. À la fin du miroir d'ambre, l'ange dit à Lyra que si elle et Will réussissait à produire chacun dans leur monde respectif plein, plein, plein, de poussière, la poussière qui disparaîtrait dans la "fenêtre" serait inférieure à celle produite, donc les êtres intelligents seront toujours intelligents.
Jusqu'à là, vos me comprenez ? :pensif:

Mais là Lyra et Will décident de laissez une "fenêtre entre le monde des Mulefa (qui n'est certainement pas un monde avec autant d'être pensifs que le nôtre, donc qui produit moins de poussière) et le monde des morts (qui ne doivent pas produire de poussière, ou un petit peu, non? Mais qui sont bien plus nombreux)
La où je veux en venir est que selon moi plusieurs scénarios sont plausibles :
- Comme qu'il n'y a plus assez de poussière entre ces deux mondes, les mulefa sont redevenus des êtres primitifs qui n'ont aucun jugement. (et l'effet sur les morts m'est inconnu ou inexistant)
- Ou que la poussière peut voyager entre les différents mondes. [Il pourrait donc exister un moyen de voyager entre les mondes à un niveau atomique ou quel que chose comme ça qui ne produit pas de Spectre] (Si vous pensez que c'est la réponse comme moi, pouvez vous me donner des idées, des plus bizarres au plus sensées pour que je puisse me créer une "théorie" sur la matière sombre au niveau du temps et de l'espace.)
- Ou que les morts produisent suffisamment de poussières pour la fenêtre.

(Une dernière question : que se passe t'il s'il y un surplus de poussière ?)
:hum:

J'ai passé une journée à regarder le mur de mon salon après avoir lu la série, me demandant si Phillip Pulman comprenait une matière, indescriptible au yeux des scientifiques, mais fascinante et intuitive au yeux d'un auteur.


EDIT Modération (Eärwen) : J'ai légèrement édité ton message pour le rendre plus lisible.
Avatar du membre
Earwen
Archange
Archange
Messages : 5564
Enregistré le : sam. 21 sept. 2002, 10:38
Localisation : 221B Baker Street

Message par Earwen »

Bonjour, Invité ;)

Tes questions sont intéressantes, mais je n'avais envisagé le problème comme ça : pour moi la production de Poussière est un problème global, et pas uniquement celui des mondes de part et d'autre de la fenêtre.

Tout comme dans la trilogie si un Spectre est créé, il devient un problème pour tous, et pas seulement pour le monde de la fenêtre, c'est la même chose (pour moi) pour la Poussière, tout cela répond à un équilibre global, à l'échelle de l'univers entier.

Du coup, c'est une tâche pour tous les Mondes, celui de Lyra, celui de Will, celui des Mulefas, tous, de produire de la Poussière en cherchant à développer l'intelligence, la conscience, même si la fenêtre n'est pas ouverte dans ces mondes là.

C'est comme ça que j'interprète les points que tu soulèves, et je ne m'attache pas à savoir comment fait la Poussière pour voyager de monde en monde : rappelle toi que dans la trilogie, les Anges sont des être de pure Poussière, si on peut dire, et qu'ils n'ont pas besoin de fenêtre pour voyager...

Et pour le surplus de Poussière, pour moi il ne peut jamais y en avoir trop, puisque c'est ce qui élève notre conscience. On se rapprochera petit à petit de la conscience des Anges (pure poussière), mais sans jamais l'atteindre puisque nous restons des humains, avec un corps, des besoins physiques, tout ça tout ça. Et l'équivalent pour d'autres espèces pensantes d'autres mondes, comme les Mulefas.

Juste un petit point aussi, pour moi les Mulefas ne sont pas moins pensants que les humains ?! La Poussière les habite au même titre que l'humain, ils sont donc l'espèce pensante de leur monde tout comme nous sommes celle du nôtre.


Qu'en pensez-vous les autres ?
La médiocrité n'admet rien de supérieur à elle-même, mais le talent reconnaît instantanément le génie. Arthur Conan Doyle
Répondre