Fait rare, le rêve de cette nuit m'a tellement marquée que, bien qu'il m'ait réveillée à 2h30 du matin, je m'en souvenais encore en me levant ce matin, malgré quelques détails en moins tout de même.
Donc cette nuit, j'étais astronaute. Jusque là, rien d'extraordinaire (pour moi). Mais ce qui est bizarre, c'est que j'ai vu une sorte de mission en "accéléré", avec très peu de temps passé dans l'espace lui-même. La quasi-totalité de mon rêve tournait sur les effets "psychologiques" de l'isolement d'une mission de 6 mois et les effets sur le corps humain au retour...
En gros, dans mon rêve, je partais pour la fusée après avoir dit au revoir de loin "comme dans Apollo 13", avec le coeur serré de savoir si je reverrais un jour ma famille.
De la mission de 6 mois elle-même, il me reste en mémoire uniquement les appels pour mon anniversaire fêté là-haut et ceux que je passais le soir avant de dormir à Polochon.
Et puis le retour, je revois l'étrangeté de la sensation du pied posé sur le sol pour recommencer à marcher, un peu faible mais néanmoins capable de le faire, pour me jeter dans les bras de Polochon qui m'avait tant manqué. Une sorte d'élancement dû à la faiblesse de la cheville qui a trop peu servi et du pied qui n'a plus l'habitude de la marche, en quelque sorte. Je crois que c'est cet "élancement" qui m'a réveillée, d'ailleurs.
Gagarine et les 50 ans de son premier vol m'ont encore plus monté à la tête que je ne le pensais...
