Pacôme a bon goût

- Désordre, Leslie Kaplan : C'est l'histoire du début d'une révolution, mais c'est pas dingue-dingue non plus. Je suis un peu passée à côté.
- Percy Jackson tomes 2 à 5, Rick Riordan : Après l'enthousiasme lié au premier tome, je suis un peu retombée avec le deuxième, nettement moins prenant, moins charmant, une fois le plaisir de la nouveauté passée. J'ai attaqué le troisième en mode test, soit ça passait et je continuais, soit c'était aussi bof que le deuxième et j'arrêtais. Bon, c'était génial. Et le 4, et le 5 également ! On y retrouvait le charme du premier, l'humour de Percy, le plaisir des références mythologiques, une histoire bien rythmée. On voit que l'auteur a été très influencé par Harry Potter, il y a de nombreuses choses similaires, mais son univers est suffisamment sympathique pour que cette influence soit plaisante. Par ailleurs, il y a quelques bonnes surprises scénaristiques, et j'ai bien apprécié la direction qu'il fait prendre au dénouement et à son personnage sur la fin. Une belle découverte !
- Comment je suis devenue un robot, Nadia Coste : Margot a été victime d'un accident de voiture et se retrouve avec une main et un pied en moins. C'est l'histoire de l'acceptation de son handicap et de ses prothèses, et c'est bien construit, bien prenant, ça se lit vite et plutôt réaliste comme bouquin ado'.
- Le gang des vieux schnocks, Florence Thinard : Des pépés et des mémés en ont marre d'être considérés comme des morts-vivants par la société. Un jour, une mémé se fait "agresser" par un ado. Ils fondent alors un gang pour se défendre. Le gang des vieux schnocks.
Une comédie sociale sympathique malgré une surcouche "DRAMA" que trop d'auteurs et autrices ados aiment plaquer sur leurs histoires pour accélérer les choses. C'est dommage, parce que ça donne un petit côté surfait au dénouement, qui n'en avait pas besoin. Mais un bon moment dans l'ensemble.
- Alex fils d'esclave, Christel Mouchard : Roman historique qui raconte la vie du père d'Alexandre Dumas père, Thomas Alexandre Dumas. C'était intéressant de découvrir ce personnage, mais le récit manquait un peu de vivacité.
- Celle qui marche la nuit, Delphine Bertholon : "Thriller" très soft, d'où les guillemets. Une nouvelle maison, un ado narrateur, sa petite sœur qui parle à un fantôme, voili voilou. Je suis pas fan de ce genre littéraire, et en plus c'était pas franchement original.
- Partis sans laisser d'adresse, Susin Nielsen : Comédie sociale bien chouette ! Une belle surprise. Félix, 12 ans, vit avec sa mère. Mais cette dernière, après avoir perdu son emploi, ne peut plus payer le loyer. Elle décide donc de les faire vivre temporairement dans un camping-car, le temps de retrouver un emploi, de mettre un peu d'argent de côté et de reprendre un loyer. Sauf que le temporaire se prolonge...Et c'est Félix qui nous raconte son histoire. C'est drôle sans pour autant édulcorer la dureté de sa situation de SDF, ça m'a fait penser à une comédie sociale de Ken Loach, en format roman ado'. Je vous le recommande vraiment !
