Quel est le dernier film que vous êtes allé voir ?

[Nabubulle]

I'm your man, Maria Schrader : Haku en a parlé et je me suis rendue compte que j'avais oublié d'en parler ! Je rejoins son avis, à une nuance près, mais qui est très lié au genre de film auquel I'm your man appartient. En fait, je ne sais jamais trop quoi penser de ces œuvres qui questionnent l'humanité des robots, je trouve qu'il y a toujours quelque chose d'étrange dans leur façon de procéder. Mais je n'en dirais pas plus ! Sinon je divulgâche tout !

The Amazing Bulk, Lewis Schoenbrun : Un nanar ! Initialement, ce devait être une parodie de film de super-héros, finalement, c'est un pur nanar. Fous-rires garantis !

[Soldat Bleu]

Armageddon.

Ben oui, je l'avais jamais vu (ça me fait au moins dix '' points Earwen '' ?)
J'avais le DVD mais il était resté chez ma mère en Belgique et je l'ai enfin récupéré et vu.


Du méga grand film d'humour et d'action comme on en fait plus. Du délire absolu et génial. J'ai aimé autant que je me suis bien marré de bout en bout

Le plus grand moment de n' importe quoi va au vaisseau à roues qui se tape un vol plané par dessus la crevasse de la comète avec le Russe en dehors et accroché juste à un câble

[Nabubulle]

Je l'ai toujours pas vu Armageddon, ça a l'air fun, ton retour me donne bien envie ! xD

Par contre, en autre film célèbre-mais-que-je-n'ai-toujours-pas-vu-contrairement-à-tous-mes-éclaireurs-sur-SC, j'ai enfin vu hier Un jour sans fin de Harold Ramis, qui est restauré et rediffusé en salle en ce moment.
Un film avec Bill Murray, dans lequel l'arrogant personnage incarné par ce dernier est condamné à revivre en permanence le même jour de son existence, "demain" n'arrivant jamais.

Bien rythmé, drôle, un peu vieillit quand même sur la forme (narration, etc.) mais un très bon moment !

[Soldat Bleu]

@ Nabu pour te donner une idée voilà un des extraits complètement wtf xD
https://m.youtube.com/watch?v=boACENpjNiI

[Nabubulle]

Ah oui c'est n'importe quoi xD Mais je suis pas certaine que tout l'humour wtf de cet extrait soit vraiment volontaire par contre, on rit quand même pas mal aux dépens du film j'ai l'impression !

[Anne-Emmanuelle]

Je confirme, ce film est à voir ! Avec le même acteur principal que le 5e élément et le même genre d'humour taré de temps a autre, difficile de ne pas faire un rapprochement !

[Haku]

Vus en août à la télé, au ciné, en DVD...

Les Poings dans les poches (Bellocchio, 1965)
Film italien mis en musique par Morricone, avec les rivalités d'une fratrie où l'un des frères est un poil simplet et les aïeux encombrants, dans une grande maison italienne. Un joli noir et blanc et un drame qui se noue, lentement. Je n'ai pas tout retenu, très honnêtement.

Jackie Brown (Tarantino, 1997)
L'hôtesse de l'air Jackie tente de faire tomber un trafiquant pour éviter la prison, mais se retrouve dans une situation où elle peut empocher un gros magot avec l'aide d'un prêteur sur gage. Ensemble, ils élaborent un plan. Un bijou dont je ne me lasse pas. Tarantinon n'en fait pas des tonnes, Pam Grier a une classe intersidérale, la musique colle aux images, au rythme et... que de plaisir.

Dracula (FF Coppola, 1992)
Le classique de littérature mis en scène avec forts effets sanglants et grandiloquence. C'est parfois drôlatique mais reste bien foutu malgré le côté très kitschissime du roman initial. Puis la distribution ! Hopkins, Oldman, Winona et Keanu... Toujours frappant et visuellement impressionnant, à défaut d'être crédible.

Marcel ! (ciné, 2022)
Une gamine mutique suit sa mère lunaire et artiste qui n'a d'yeux que pour son horrible clébard dénommé Marcel, oubliant au passage sa rejetonne en quête d'attention. Globalement déçu car lent, silencieux et pas tant empathique que ça ; la plupart des persos ne s'avérant pas tant engageants que ça.

Two Lovers (James Gray, 2008)
Un trentenaire célibataire revenu chez papa-maman tombe amoureux de sa voisine tandis que ses parents-d'amour tentent de le caser avec la fille de vieux amis et partenaires commerciaux à eux. L'amour, les espoirs, la vie. Et la réalité froide qui a toujours tendance à recadrer les choses. Très beau film, mais à éviter à la Saint-Valentin ou quand vous auriez envie de vous blottir contre quelqu'un.

Les Innocents (Bertolucci, 2003)
Mai 68. Paris. Henri Langlois a été dégagé de la cinémathèque et la révolte étudiante gronde. Un frère et une soeur jumeaux à la relation plutôt fusionnelle invitent un jeune étudiant américain à partager le grand appartement de papa-maman pour jouer joyeusement et en toute liberté à discuter de Cinémâ, d'ârt et jouer à découvrir leurs corps, leurs limites et leurs personnalité. C'est fort joli visuellement, les séquences de mai 68 sont fort sympas, voir Eva Green et Louis Garrel jeunots est toujours un plaisir. Après leurs expériences, bon. Faut pas d'enfants dans les parages, quoi.

Vacances à Venise (David Lean, 1955)
Venise, 1950s. Katharine Hepburn, déjà l'âge mûr mais célibataire et libre, vient en vacances dans la cité des doges et prend ses quartiers dans une pension. La ville est belle et elle rencontre bientôt un antiquaire qui, quoi qu'elle en dise, ne la laisse pas indifférente, quand bien même elle se sait avec certitude bien au-dessus d'aussi basses considérations que les coups de foudres et amourettes passagères. Vraiment ? Katharine qui tombe dans le canal, déambule dans les rues de Venise, s'essaie à l'italien. Tout est gentiment désuet, doux et adorable et on ne peut pas décrocher. Un film classique et à la conclusion fort sage mais néanmoins douillet, bienfaisant et ravissant.

Tango (Patrice Leconte, 1993)
Thierry Lhermite, volage mais soudain cocu, veut faire tuer sa femme et avec l'aide de tonton Philippe Noiret, engage Richard Bohringer (qui a déjà tué sa propre femme discrètement) pour tuer Miou-miou. Ce petit trio fermement mysogine et sans complexe se met donc en route de la villaine épouse mais le voyage est plein de rebondissements. Mouais. Peu importe le casting délicieux, c'est quand même pas très fin ou très subtil. Pas convaincu.

Vesper Chronicles (ciné, 2022)
Le futur. L'humanité s'est bien crouté et hormis des citadelles ambulantes où la vie est belle et où des créatures hybrides servent les humains, le reste de la population, malingre, survit dans la boue comme elle peut en essayant de faire pousser quelques graines non brevetées par de grosses multinationales. Au milieu de ce tiers-monde, la jeune Vesper, passionnée de biologie et avec son papounet d'amour à charge, va soudain se retrouver en position de faire la différence. Et le spéctateur reste globalement baba car le film - au budget riquiqui mais au visuel jamais fauché - est intelligent, bien foutu et sans débordement. Les citadelles sont juste évoquées, jamais ou presque montrées. On suit au plus près Vesper (Raffiella Chapman, précédemment enfants fantastique de Miss Peregrine et prisonnière à Bolvangar), à sa hauteur, on ne prend pas le spectateur pour un andouille où tout expliquer tout le temps, on entrevoit des pistes, on sabre les schéma de l'affrontement du grand méchant et nombre d'autres poncifs. Tout n'est pas parfait mais c'est un format suffisamment rare et réussi pour être salué et recommandé.

Time and tide (Tsui Hark, 2000)
Un jeunot volage à sec se fait garde du corps mais se retrouve à collaborer avec un type mystérieux qui devient bientôt sa cible à l'insu de son plein gré. S'ensuit course-poursuites, fusillades, chasses à l'hommes à 274km/h sans ceinture et en marche arrière avec des descentes en rappel le long des immeubles, pirouettes dans des escaliers et tueurs mexicains. Le film en met plein, plein, plein les yeux au point qu'on s'y perd, mais ça va dans tous les sens, n'arrête jamais, avec gros plans, flash-back, chinois, espagnol et montage débridé. Je ne sais pas si j'ai vraiment aimé, mais la maîtrise de la salle de montage, du rythme et de l'image méritent un grand respect... (FranceTV replay)

Le Diable par la queue (P. de Broca, 1962)
Une pension de famille en banqueroute fait brusquement le plein et voit sa petite équipe familiale perdre la boule quand parmi les résidents débarquent un truant de haute volée et sa mallette pleine de billets. C'est pas très fin, pas très subtil ni vraiment inoubliable, mais il reste toutefois Jean Rochefort (sans moustache) et Yves Montant (avec un accent pourri) ainsi qu'un tas de seconds rôles qui donnent envie d'adhérer (sans vraiment y réussir, mais au moins ils sont là et ça fait qu'on ne coupe pas en cours de route).

[Soldat Bleu]

Quelqu'un a vu le dernier Jurassik World ? Moi non mais j'attends la sortie DVD / Blu ray. Il me tente avec les retours d'Alan Grant, Ellie Satler et Ian Malcom plus le vélociraptor Blue....

[Poussimon]

@S_B: vu du coin de l'œil. Il est nuuul! Bon faut dire que je l'ai vu après avoir vu la vidéo que Joueur du Grenier a fait dessus donc possible que mon avis ait été un peu biaisé.

[Nef]

Contrairement à l'avis général des réseaux, j'ai bien aimé ce Jurassic World. Il dévoile une facette de l'humanité face aux dinosaures, une vision pessimiste mais tellement réaliste de la nature humaine.
Le film n'est pas parfait, mais il n'est pas le navet décrit partout sur internet (règle n°1 se faire un avis pr soi-même car internet c'est le mal) (dit-il sur un forum internet). Il souffre la comparaison avec le premier, mais qui ne la souffrirait pas ?

[Soldat Bleu]

En tout cas il me tente vraiment depuis que j'ai vu la BA. Il me rappelle aussi des cauchemars d'enfance où les dinosaures envahissent le monde. Je sens que je vais me sentir dans mon élément avec ce film... merci pour ton retour Nef !

[Soldat Bleu]

Ai vu Harriet.

Chouette film sur Harriet Tubman femme noire esclavage dans les années 1850 qui est devenue une championne pour faire échapper des milliers d'esclaves des plantations du sud.

On voit des nouvelles têtes, l'esclavage exclusivement du point de vue afro-américain (et on en sort en songeant que oui, les symboles Confédérés sont à déboulonner une bonne fois pour toutes, ça suffit la déconne Lee et le Bonnie blue flag! )

Même défaut par contre que '' Free State of Jones '' . Un spectateur non un minimum spécialisé dans cette époque va être totalement largué à certaines évocations. Du style, on voit des esclaves en fuite. Puis deux ans plus tard ils sont en uniformes bleus et brûlent des plantations... Genre ça tombe sous le sens. La guerre de Sécession n'est même pas nommée. Le fait qu'il y ait des soldats noirs à l'époque était touuuut sauf une évidence ('' Glory '' d'Ed. Zwick le montre bien !) et encore moins qu'ils soient commandés par une femme noire en armes qui n'est pas officiellement soldate...!

Après c'est la faute à Spielberg et la fin de la Amistad. Où il présente la bataille d'Atlanta à la fin du film sans lien (c'est tout sauf le fait le plus marquant y compris militairement de la fin de l'esclavage). J'ai l'impression que depuis beaucoup de films mettent en scène finale une scène de la guerre civile américaine sans le moindre contexte. Genre on sait. Bah non...!

[Poussimon]

J'ai vu Thor : Love and thunder. Comment dire... Ne gaspillez pas vos sous pour aller le voir au ciné, attendez qu'il passe sur Disney+ si vous êtes curieux. Ce film est une blague du début à la fin. Même le dernier Jurassic World est mieux Le seul truc valable c'est la BO.

[Soldat Bleu]

Bah je viens de le voir le dernier Jurassic World (Blu ray en V. O).

Un point qui m'a un peu largué au début, c'est que j'avais complètement oublié l'histoire de la fille clonée. Sinon j'ai plutôt bien aimé. La première partie m'a surpris, la situation est retournée. On a l'impression de suivre une intrigue humaine presque normale entourée de dinosaures. La seconde partie est plus classique.

J'aime bien le fait, comme le dit Nef, que la bêtise humaine décrite (et tout ce qu'on voit dans le film arriverait à coup sûr si les dinosaures revenaient) nous place du côté des dinosaures. D'ailleurs c'est un retournement encore par rapport au tout premier film. On voit l'ancienne équipe (Malcom, Grant) initialement pas super chauds d'aider Owen et Maisie à ramener le jeune raptor à sa mère. D'ailleurs j'aime plus le personnage d'Owen dans ce film. Il m'énervait dans le premier Jurassic World.

La faiblesse du film est plutôt dans les rebondissements là complètement improbables. Les personnages auraient dû mourir 100 fois au moins, sans parler du fait qu'ils et elles ont tout.e.s un sang froid plus fort que Superman. Et vas-y que je m'éjecte d'un avion sans la moindre combinaison, je me fais bouffer mon parachute par au ptérodactyle puis je tombe dans un arbre et je fais encore une chute de 10 mètres avant qu'un dinosaure essaie à nouveau de me bouffer, même pas une égratignure et je trouve mon chemin sans la moindre aide

[Poussimon]

J'ai vu Big bug, de Jean Pierre Jeunet qui est sorti cette année sur Netflix. Je n'en avais jamais entendu parler avant d'avoir vu une mini expo sur les coulisses du film. C'est sympa, une sorte de huis-clos/dystopie/comédie ou les Androids policiers tentent de prendre le contrôle du monde. Comme c'est du Jeunet c'est bien barré et coloré, les personnages sont rigolos. Le seul bémol pour moi c'est les scènes de sexe. Même si elles sont relativement soft il y en av trop pour pouvoir regarder le film en famille, c'est un peu dommage parce que Constant aurait pu bien aimer sinon (et elles n'apportent rien de plus, surtout que dans leur situation t'as un peu envie de tout sauf ça).