par Nabubulle » jeu. 03 févr. 2011, 20:50
Super géant comme article, j'avais très envie de le lire depuis un moment, surtout que ça rejoint directement le meilleur cours du Semestre 1 que j'ai eu =D
Juste une question, tout d'abord, sur ce passage : "Il a raison : Le prince Caspian a rapporté 420 millions de dollars dans le monde entier. Il a coûté 225 millions en production, et encore la même somme en marketing. En comparaison, Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique a rapporté 745 millions de dollars, en en ayant coûté 180 millions. " ---> 180 millions pour les deux réunis donc, production + marketing ? C'est bien ça ?
Après, ce que j'ai à en dire, c'est que j'ai trouvé l'article vraiment intéressant parce qu'il illustre bien mon cours sur les industries de la culture (cinéma, musique, jeux vidéo, édition), qui ont toutes ce problème : réaliser des produits culturels, ça coûte extrêmement cher en terme de coûts fixes, comme dit dans l'article, et en plus les entreprises ne peuvent jamais prévoir à l'avance si un truc va marcher ou non, et non si elles vont amortir les coûts --> d'où la mise en place de ce qu'on appelle des stratégies de réduction de l'incertitude, dont fait partie la reproduction de formules déjà éprouvées : on fait des suites : donc le cas des franchises comme Narnia, La Boussole d'Or, Pirate des Caraïbes, etc. En fait, le concept, c'est que comme le premier a marché, on va faire une suite, même si ce n'était pas prévu à la base, comme ça a été le cas pour Star Wars. Mais si ça ne marche pas, on arrête pour limiter les coûts. La difficulté de cette technique, c'est que les coûts fixes sont très importants au début.
Je rejoins ton avis, AE, notamment pour les Shrek, c'est dommage qu'il y en ai eu tant après. Mais il faut bien se situer de leur point de vue aussi, pour comprendre : leur but, à ces industries, c'est de gagner de l'argent, pas d'en perdre. Donc la créativité à l'extrême, ils préfèrent éviter, et plutôt tenter de rationaliser les choses pour essayer de prévoir au maximum le succès/réduire au maximum l'incertitude.
Après, on peut rester positif en se disant que, malgré tout, comme on n'peut pas prévoir totalement si un produit culturel va marcher ou non, ces industries doivent quand même laisser une part à la créativité et prendre des risques, et en plus il existe pleins de petites boîtes qui proposent des choses différentes --> d'ailleurs, il n'y a qu'à voir le nombre de films sortis chaque année pour voir la diversité existante =D
Super géant comme article, j'avais très envie de le lire depuis un moment, surtout que ça rejoint directement le meilleur cours du Semestre 1 que j'ai eu =D
Juste une question, tout d'abord, sur ce passage : [i]"Il a raison : Le prince Caspian a rapporté 420 millions de dollars dans le monde entier. Il a coûté 225 millions en production, et encore la même somme en marketing. En comparaison, Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique a rapporté 745 millions de dollars, en en ayant coûté 180 millions. "[/i] ---> 180 millions pour les deux réunis donc, production + marketing ? C'est bien ça ?
Après, ce que j'ai à en dire, c'est que j'ai trouvé l'article vraiment intéressant parce qu'il illustre bien mon cours sur les industries de la culture (cinéma, musique, jeux vidéo, édition), qui ont toutes ce problème : réaliser des produits culturels, ça coûte extrêmement cher en terme de coûts fixes, comme dit dans l'article, et en plus les entreprises ne peuvent jamais prévoir à l'avance si un truc va marcher ou non, et non si elles vont amortir les coûts --> d'où la mise en place de ce qu'on appelle des stratégies de réduction de l'incertitude, dont fait partie la reproduction de formules déjà éprouvées : on fait des suites : donc le cas des franchises comme Narnia, La Boussole d'Or, Pirate des Caraïbes, etc. En fait, le concept, c'est que comme le premier a marché, on va faire une suite, même si ce n'était pas prévu à la base, comme ça a été le cas pour Star Wars. Mais si ça ne marche pas, on arrête pour limiter les coûts. La difficulté de cette technique, c'est que les coûts fixes sont très importants au début.
Je rejoins ton avis, AE, notamment pour les Shrek, c'est dommage qu'il y en ai eu tant après. Mais il faut bien se situer de leur point de vue aussi, pour comprendre : leur but, à ces industries, c'est de gagner de l'argent, pas d'en perdre. Donc la créativité à l'extrême, ils préfèrent éviter, et plutôt tenter de rationaliser les choses pour essayer de prévoir au maximum le succès/réduire au maximum l'incertitude.
Après, on peut rester positif en se disant que, malgré tout, comme on n'peut pas prévoir totalement si un produit culturel va marcher ou non, ces industries doivent quand même laisser une part à la créativité et prendre des risques, et en plus il existe pleins de petites boîtes qui proposent des choses différentes --> d'ailleurs, il n'y a qu'à voir le nombre de films sortis chaque année pour voir la diversité existante =D