par Jopary » lun. 06 sept. 2010, 19:37
Je déterre un peu le sujet, mais au cours de ma relecture de la trilogie après avoir traduit cet article, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer certaines choses. Plusieurs passages des livres font référence à ce que Pullman dit dans l'article (ou le contraire). Il parle ici de ses jeux d'enfants, qui l'ont aidé à se construire, et qui lui ont aussi inspiré des passages de ses livres !
J'aurais dû noter au fur et à mesure les moments qui m'ont marqué par rapport à ça, car j'en ai oublié certains, c'est sûr... Je pense que le plus flagrant sera celui du chapitre 14 du second tome,
Alamo Gulch (
Fort Alamo en français), où Lee combat seul une escouade de soldats du Magisterium. Je pourrais citer quelques phrases, mais je pense que tout le monde a en tête ce chapitre mémorable. En tout cas, j'ai trouvé ça touchant de la part de Pullman d'écrire dans un de ses livres l'histoire qu'il a dû se jouer des centaines de fois pendant son enfance. Evidemment, il se prenait pour Davy Crockett et pas pour Lee, et combattait des Mexicains et pas des soldats du Magisterium, mais le principe reste le même : seul contre tous, avec une fatalité planant sur la scène.
Un autre moment qui avait retenu mon attention se situe vers le début du second tome toujours. Quand Pullman nous décrit la vie de Will avant le fameux meurtre, il nous parle de la "relation" qu'avait Will avec son père d'une manière qui n'est pas sans rappeler l'article :
Dès lors, dans tous ses jeux, il posséda un compagnon invisible : son père et lui se frayaient un chemin dans la jungle ; debout sur le pont de leur goélette, ils mettaient leur main en visière pour scruter l'horizon au milieu d'une mer déchaînée ; ils brandissaient des torches pour déchiffrer de mystérieuses inscriptions dans une caverne infestée de rats... Il étaient les meilleurs amis du monde, ils ne comptaient plus le nombre de fois où ils s'étaient sauvés mutuellement la vie ; ils riaient et bavardaient devant des feux de camp, jusque tard dans la nuit.
Et il y avait un autre passage dans le même genre, mais je n'avais pas noté pendant ma lecture, et je ne le retrouve pas.
Voilà, il y avait d'autres passages, dans les autres livres, mais je ne m'en rappelle plus. Et puis ces deux-là sont les plus flagrants !
Je déterre un peu le sujet, mais au cours de ma relecture de la trilogie après avoir traduit cet article, je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer certaines choses. Plusieurs passages des livres font référence à ce que Pullman dit dans l'article (ou le contraire). Il parle ici de ses jeux d'enfants, qui l'ont aidé à se construire, et qui lui ont aussi inspiré des passages de ses livres !
J'aurais dû noter au fur et à mesure les moments qui m'ont marqué par rapport à ça, car j'en ai oublié certains, c'est sûr... Je pense que le plus flagrant sera celui du chapitre 14 du second tome, [i]Alamo Gulch[/i] ([i]Fort Alamo[/i] en français), où Lee combat seul une escouade de soldats du Magisterium. Je pourrais citer quelques phrases, mais je pense que tout le monde a en tête ce chapitre mémorable. En tout cas, j'ai trouvé ça touchant de la part de Pullman d'écrire dans un de ses livres l'histoire qu'il a dû se jouer des centaines de fois pendant son enfance. Evidemment, il se prenait pour Davy Crockett et pas pour Lee, et combattait des Mexicains et pas des soldats du Magisterium, mais le principe reste le même : seul contre tous, avec une fatalité planant sur la scène.
Un autre moment qui avait retenu mon attention se situe vers le début du second tome toujours. Quand Pullman nous décrit la vie de Will avant le fameux meurtre, il nous parle de la "relation" qu'avait Will avec son père d'une manière qui n'est pas sans rappeler l'article :
[quote]Dès lors, dans tous ses jeux, il posséda un compagnon invisible : son père et lui se frayaient un chemin dans la jungle ; debout sur le pont de leur goélette, ils mettaient leur main en visière pour scruter l'horizon au milieu d'une mer déchaînée ; ils brandissaient des torches pour déchiffrer de mystérieuses inscriptions dans une caverne infestée de rats... Il étaient les meilleurs amis du monde, ils ne comptaient plus le nombre de fois où ils s'étaient sauvés mutuellement la vie ; ils riaient et bavardaient devant des feux de camp, jusque tard dans la nuit.[/quote]
Et il y avait un autre passage dans le même genre, mais je n'avais pas noté pendant ma lecture, et je ne le retrouve pas.
Voilà, il y avait d'autres passages, dans les autres livres, mais je ne m'en rappelle plus. Et puis ces deux-là sont les plus flagrants !