S1 - Episode 6 : Daemons en cage

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Re: Episode 6 :Daemons en cage

par El Famoso » mar. 17 déc. 2019, 13:58

Nef a écrit : mar. 17 déc. 2019, 08:24 Je ne sais plus si tu l'avais dit lors de ton premier message, mais avais-tu vu le film de 2007 ?
J'aimerais proposer sur le site à la fin de la saison un article comparatif et je ne serais pas contre un avis comparatif sur la mise en scène (sans te demander de faire un roman, je peux me contenter d'un avis succinct)
J'ai vu le film, mais pour être franc, je n'ai absolument aucun souvenir de la mise en scène, pas sûr de pouvoir être très utile à ce niveau :~
Rey a écrit : mar. 17 déc. 2019, 11:38 Bon, tu me consoles un peu avec ton approche "adaptative". Mais un peu seulement.

Moi, je crois que ç'aurait été quand même bien que le réfectoire grouille de daemons. :grr: (même si je conçois la difficulté et le coût).
Spoiler
et je reste fâchée qu'il n'y avait pas de contact physique entre Lyra et Pan après la tentative d'intercision et lors de la découverte des daemons en cage
Un peu c'est déjà pas mal ^^
Spoiler
C'est vrai qu'après la tentative d'intercision, ça aurait été pas mal de faire mieux ressentir le lien Pan/Lyra pour le coup. C'est très bien fait avant l'intercision, mais après ils ont privilégié avant tout le lien Lyra/Coulter (avec cet échange de regards assez puissant). Ne serait-ce qu'avoir Pan qui se réfugie dans les bras de Lyra aurait réglé le problème sans modifier la scène.

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Nef » mar. 17 déc. 2019, 11:51

Oui, je crois que tous on a beaucoup aimé cet épisode en dépit des daemons

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Rey » mar. 17 déc. 2019, 11:38

Bon, tu me consoles un peu avec ton approche "adaptative". Mais un peu seulement.

Moi, je crois que ç'aurait été quand même bien que le réfectoire grouille de daemons. :grr: (même si je conçois la difficulté et le coût).
Spoiler
et je reste fâchée qu'il n'y avait pas de contact physique entre Lyra et Pan après la tentative d'intercision et lors de la découverte des daemons en cage
Très intéressant de comprendre pourquoi on ressent du malaise à Bolvangar (outre le côté bétonné). Cette histoire de focale toussa toussa.
Et effectivement, être à la hauteur de Lyra rend les choses plus réalistes. Ca j'ai bien aimé. Dans l'ensemble, il était très bien cet épisode de toutes façons. M

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Nef » mar. 17 déc. 2019, 08:24

Je ne sais plus si tu l'avais dit lors de ton premier message, mais avais-tu vu le film de 2007 ?
J'aimerais proposer sur le site à la fin de la saison un article comparatif et je ne serais pas contre un avis comparatif sur la mise en scène (sans te demander de faire un roman, je peux me contenter d'un avis succinct)

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par El Famoso » mar. 17 déc. 2019, 01:37

Rey a écrit : mer. 11 déc. 2019, 22:20
Je vais surement oublier des choses. En vrac parce que je ne suis pas aussi ordonnée que notre exceptionnel et passionnant El famoso :
Eh bien merci beaucoup, je suis très heureux de voir que le temps que je passe à rédiger mes critiques est utile et qu'elles sont appréciées :hihihi:

D'ailleurs, à la fin de la saison, je pense faire un long retour sur l'ensemble des 8 épisodes, pour voir ce qu'il y a à en retenir, adopter un point de vue plus global et aborder des points trans-épisodes que je n'ai pas pu aborder avec mon format de critique centrée uniquement sur un épisode :cool:

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par El Famoso » mar. 17 déc. 2019, 01:33

Bon, je fais ma review particulièrement tard, j'ai eu une semaine chargée en révisions (à l'utilité discutable, d'ailleurs, puisque mes examens ont été reportés d'un mois au tout dernier moment...). Mais maintenant je suis en vacances (c'est le bon côté du report), donc pour une fois je peux vous faire une critique à une heure décente (22h)!

Je vais le dire immédiatement: c'est mon épisode préféré pour l'instant. Pas le plus maîtrisé et équilibré de la saison, ça reste le 4 d'après moi, mais c'est le plus poignant, celui qui m'a procuré les sensations les plus fortes.
Et entre la fin de la précédente phrase et le début de celle-ci, j'ai eu une interruption qui fait que l'heure est déjà moins décente (23h15), donc on va passer à la critique sous balise:
Spoiler
  • Acteurs
    Rien à dire de plus que les semaines précédentes, tous très bons.
  • Scénario
    Cette semaine on reste assez proche du livre, malgré une bataille de fin avec moins d'ampleur que dans le livre, mais c'est justifié par la cohésion narrative dans l'épisode. En effet, ici, un parti pris qui régit tout l'épisode: "stick to Lyra". On est avec elle de bout en bout, on découvre cette macabre station à travers ses yeux, on en sort avec elle, et surtout, on ressent les mêmes émotions fortes qu'elle!
    On notera aussi l'absence de Kaisa qui libère les daemons, mais c'est à mon avis dû à un parti pris que je vais détailler à la fin, pour répondre à vos nombreuses déceptions sur les daemons.
  • Mise en scène
    Alors, pour une fois, ça devrait être court (ça fait du bien de temps en temps :-D ), non pas parce que la mise en scène est moins réussie que dans les autres épisodes, mais au contraire parce qu'elle ne se repose que sur quelques procédés qu'elle pousse jusqu'au bout, sur la mlongueur, pour travailler une ambiance.
    D'abord, la grande majorité des plans à Bolvangar sont tournés avec une courte focale (ou objectif grand angle), on a donc des personnages centrés au milieu de grands décors de béton au perspectives exagérées, ce qui produit un sentiment oppressant, un malaise constant. Au niveau des gros plans, la courte focale exagère aussi légèrement les perspectives sur les visages, ce qui renforce cette étrangeté, et donne une seule envie: quitter cette maudite station.
    Par ailleurs, et c'est il me semble la première fois que j'en parle de toutes mes critiques sur la série, le montage a un important rôle à jouer dans la tension qu'on ressent pendant l'épisode. En effet, au début, on pose assez tranquillement, et surtout efficacement, l'horreur de Bolvangar et le contexte, et ainsi, dès que Mme Coulter arrive, on ne se pose plus, on ne lâche plus une seconde la tension, la menace de Mme Coulter plane pendant l'inspection, puis au début de la scène dans le réfectoire, durant laquelle la menace change et devient celle de l'intercision. La scène de l'intercision est particulièrement poignante, avec des plans courts, un montage ciselé, les cris de désespoir qui glacent le sang, jusqu'à ce que Mme Coulter arrive, comme une présence finalement salvatrice.
    Ce qui nous amène au dialogue entre Lyra et sa mère, où la tension entre les deux personnages, malgré la sincérité de Mme Coulter et la comédie jouée par Lyra, reste toujours présente, soulignée par le fait qu'à chaque plan du champ-contrechamp, l'interlocutrice du personnage qui parle est présent en amorce, au premier plan du cadre: les personnages se font obstacle, le dialogue est fermé.
    En outre, la scène dans le ballon de Lee, reprend des codes horrifiques, avec les instruments qui s'affolent mystérieusement, puis des bruits suspects, le tout dans un espace très restreint, de nuit avec un éclairage très faible. Ici, le montage tend plutôt à étirer le temps, à travailler le suspense, jusqu'à la révélation de la créature: les monstres des falaises, à l'apparence très éloignée de ce que j'imaginais mais néanmoins tout à fait convaincante.
    Et puis, soulignons que le "stick to Lyra" vaut aussi pour la mise en scène: tout est filmé à sa hauteur, parfois même à travers ses yeux (l'inspection des dortoirs et ce maudit singe), et, pendant la bataille entre les Gitans et les Tartares, la caméra, plutôt que de montrer une grande bataille épique, reste collée à Lyra, la suit dans sa fuite, se retournant juste pour montrer le chaos alentour (d'ailleurs, petite note sur la bataille, que j'ai vraiment trouvée très esthétique, entre la lumière blanche qui éclaire les flocons de neige au-dessus de Farder Coram et l'effet de fumée accompagnant Serafina, lui donnant toujours cette aura mystique et mystérieuse).
    On a donc, en résumé, une mise en scène qui cherche à nous faire ressentir les événements comme Lyra, et qui joue sur le cadre et le montage pour générer tension et malaise.

    Enfin, j'ai vu beaucoup d'entre vous être déçus du traitement des daemons, et c'est assez naturel quand on a le livre en tête pendant les épisodes. Or, il ne faut pas oublier que c'est une adaptation, qui adopte donc ses codes, sa narration, les éléments sur lesquels elle veut/peut se focaliser... Et, de mon côté, je discute beaucoup avec un type qui est à fond dans la série, mais n'a aucune connaissance des livres. C'est très enrichissant, et ça ma permis de développer un peu mon point de vue sur la question des daemons, donc permettez-moi d'apporter ma pierre à l'édifice.
    Pour commencer, il faut cerner l'ambition de la série à ce niveau, et, pour des questions de budget (ça coûte une sacrée somme d'animer chaque daemon), il n'est pas possible de tout miser sur les daemons comme peuvent parfois le faire les livres pour faire passer leur propos. En effet, le postulat est ici de ne montrer que les daemons qui sont utiles sur le moment (donc des personnages principaux, ou par exemple le papillon de la journaliste dans l'épisode 2 ou le renard de la chef de Bolvangar), avec de temps en temps un daemon dans le fond (on a le daemon du barman qui se ballade dans l'arrière-plan pendant que Lee se bat dans l'épisode 4). On a aussi, parfois, les daemons utilisés comme synecdoques, pour désigner un certain type de personnages: une nuée d'oiseaux pour montrer les Gitans, ou des loups pour les Tartares. Finalement, vous remarquerez que même si c'est parfois frustrant que l'environnement ne grouille pas de daemons, ils restent ancrés dans le paysage de la série, en toile de fond.
    Par ailleurs, la série prend quand même le temps de développer des relations clés, assez intimes, et de natures variées, entre certains personnages principaux et leurs compagnons: Lyra et Pan, bien sûr, dont la complicité est naturelle, Lee et Hester, dont la relation assez comique et légère est vraiment très mise en avant dans l'épisode 4 (suffisamment pour en être marquante), et Mme Coulter et son singe doré, relation d'animosité, voire de haine, qui tranche avec la complicité observée chez les autres personnages et renforce l'intérêt qu'on peut avoir pour les daemons en général.
    Mais c'est là que mon point arrive: dans les livres, le lecteur rentre dans l'univers en grande partie grâce à cet élément unique et fascinant que sont les daemons, c'est le point de focus central. La série ne peut juste pas se permettre de faire ça, donc elle cible des points bien spécifiques, des points clés pour conserver au maximum le sens métaphorique des daemons. Cependant, et c'est en discutant avec mon camarade non initié que je l'ai compris, la série ne mise pas sur les daemons pour accrocher le spectateur, non. Au contraire, c'est une série à gros budget, donc elle l'exploite pour livrer un univers impressionnant, vaste, adopte de nombreux points de vue. C'est là la majeure différence entre la série et les livres: l'échelle! Les livres sont intimistes, la série est grandiose. Et c'est ce grandiose, cette aventure, cette dose de rêve offert par les décors et les personnages qui accroche le spectateur; les daemons, eux, sont là pour le sens, pour le spectateur suffisamment intéressé pour aller chercher plus en profondeur et interpréter les métaphores sous-jacentes au divertissement proposé par ce programme à gros budget.
    Par conséquent, je pense qu'il faut aborder la série avec le bon paradigme, le bon état d'esprit, en étant conscient de ce parti-pris qui n'est finalement ni bon, ni mauvais, juste dicté par des contraintes techniques inévitables dans un programme grand public. Une fois qu'on a accepté ce postulat, "l'aventure et l'univers d'abord, la métaphore après", on apprécie bien mieux l'ensemble, débarrassé de prises de tête uniquement dûes à une dissonance entre les attentes d'un lecteur et l'ambition-même de l'adaptation.

    Bon, puisque le paragraphe précédent est déjà beaucoup trop long et dense, je vous propose de souffler et de commenter un peu la représentation des daemons dans cet épisode en particulier, et vous verrez que c'est loin d'être si décevant, tout bien réfléchi (l'avantage de faire les critiques à froid aussi, j'ai eu l'occasion de réfléchir et de relativiser ^^). D'abord, on relève une présence accrue des daemons par rapport aux autres épisodes: il y a quasiment toujours au moins un daemon dans le cadre! Et, dans les plans larges, il peut y en avoir facilement 2-3 appartenant à des figurants! Les daemons ont beau ne pas être nombreux, ils sont plus présents que d'habitude, et ça suffit à établir un contraste, à souligner leur importance par leur simple présence régulière (cf. ma critique de l'épisode précédent). Aussi, lorsque la petite du début s'apprête à être envoyée dans la machine, l'accent est mis sur son daemon, et, sur le moment, c'est ce qui importe.
    Aussi, parlons des enfants intercisés. Alors que l'épisode précédent montrait surtout l'impact psychologique et moral de l'intercision, là, c'est bien de mutilation physique dont il est question. D'une part on a des enfants chauves, inexpressifs, inquiétants lorsqu'ils comptent sans s'arrêter, et habillés de rouge pendant la scène de l'évasion, couleur qui les rend marginaux dans cet environnement très noir et blanc, et donne l'impression, métaphoriquement, qu'ils sont tâchés de sang. D'autre part, leurs daemons, dans les cages, sont complètement inertes. En fait, on dirait des animaux morts, et c'est pour ça qu'on ne pouvait pas montrer Kaisa les délivrer: dans cette version, ils ne peuvent pas s'échapper! Pour compenser leur présence réduite, il faut des images fortes, impactantes pour montrer l'importance des daemons et l'horreur de l'intercision. Et maintenant, prêtez attention à la combinaison de ces éléments: des enfants chauves, sans émotions, sans identité, des fantômes accompagnés d'animaux à l'apparence de cadavres dans des cages. Flippant, non? Dans l'épisode précédent, on se concentrait sur l'émotion, le deuil, la tristesse, et l'amour avec la mort de Billy. Mais ici, on a nos mutilés, nos montres, nos "hommes sans visage" pour reprendre les termes du livre. Et le fait d'avoir des images aussi fortes, et en plus sur un groupe d'enfants, pour bien souligner la perte totale de leur identité, ça dérange même les gens du monde réel, c'est le genre d'image choc qui remplace un narrateur omniscient, c'est là où le scénario pur s'efface devant la mise en scène, c'est là où les codes littéraires laissent place aux codes cinématographiques.
    Ainsi, mes camarades, si vous adoptez le bon regard, le regard qui révèle les ambitions (et les réussites!) de cette adaptation, si vous laissez votre connaissance des romans être un outil d'interprétation mais pas un carcan dictant ce que cet univers DOIT être, alors vous pourrez apprécier pleinement tout ce que cette adaptation apporte de neuf.
Ce sera donc là ma conclusion, les paroles d'un très grand passionné de comics, qui est habitué à voir des personnages passer d'auteur en auteur depuis 80 ans, les mêmes histoires être racontées encore et encore sous des prismes inédits, des ambitions différentes et des thèmes étonnamment variés et inattendus émerger d'un même matériau de base: quand vous êtes confrontés à une adaptation d'une oeuvre, ou même à n'importe quelle réappropriation d'une oeuvre par un autre auteur que l'auteur d'origine, prenez l'oeuvre qui en découle comme ce qu'elle est: une réinterprétation, et pas une transposition. Saisissez la richesse de l'apport de cette nouvelle vision à l'histoire de l'oeuvre, et comprenez les nouvelles ambitions et partis pris plutôt que de déplorer l'absence d'éléments que vous chérissez. Il n'y a rien de plus déplorable que de ne voir que ce qui n'est pas là en restant aveugle à ce qui est là (d'ailleurs, niveau cinéma, je recommande fortement le film Ad Astra, qui traite ce thème).
Bon, des fois l'adaptation vaut pas le coup et apporte beaucoup moins qu'elle ne retire évidemment, et je vois bien sûr que vous appréciez la série et voyez une partie considérable de ses qualités propres, mais admettez que la tirade fait moins lyrique quand on y intègre la nuance :roll:
PS: Bon bah c'est encore raté pour l'heure décente de publication (il est 1h38...). En fait, je crois que j'ai jamais fait pire :hum:
Allez, on va essayer, sur les deux épisodes restants, de poster au moins une critique à une heure convenable! Et je vais pas tarder à dormir moi :fatigué:

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Rey » dim. 15 déc. 2019, 14:08

Oui, cet échange montre qu'en fait, il y a de la confiance en l'un et l'autre sinon elle n'aurait pas osé.

Mais les daemons, quelle grosse déception...

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Nef » dim. 15 déc. 2019, 10:09

Ça m’a amusé moi l’échange entre Iorek et Lyra. Le côté jeunesse effrontée contre le vieux briscard.

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Haku » dim. 15 déc. 2019, 00:20

Un épisode très prenant avec du très, très bon et aussi du très, très frustrant...
En fait, plus je regarde la série, et plus je me dis qu'adorer les livres m'empêche de la regarder convenablement.
Spoiler
Le très bon, d'abord ?
- Lyra et Marisa, toujours, qui jouent l'une avec l'autre, sans qu'on ne sache très bien ce que chacune attend de l'autre, sinon qu'elles ne sont pas mère et fille pour rien, et que chacune sait se jouer de l'autre pour arriver à ses fins. Le regard noir de Lyra, les larmes de Marisa, devant sa fille et quand celle-ci s'en va, puis Marisa dans les conduits d'aération... c'est quand même la classe internationale, franchement.
- Marisa qui visite les filles, Lyra qui révèle sa filiation. Mais c'est encore à mettre au crédit des deux actrices, cf point précédent.
- Roger, oh Roger... égal à lui-même, extra. Je ne veux pas en venir à la fin du 8e épisode... :triste:
- Une double session véritablement excellente dans les airs avec d'abord Lee et Serafina qui flirte ouvertement (!!!), puis avec l'attaque des monstres des falaises. Son. image. Lumière. Lee. Iorek. Du grand art à tout point de vue.
- les nurses de Bolvangar complètement à la rue
- Serafina. Ohlàlà. C'est pas Eva mais c'est quand même Ohlàlàlà.
- séquence pré-générique qui met les choses x
- Lord Faa qui commence à devenir humain. Merci Ma. Et qui embarque les zenfants sans daemons.
- Ma. Maggie. Elle s'appelle Maggie §


Par contre deux sujets pour être ronchon :
1/je ne sais plus trop quoi dire face aux daemons. Et à vous lire, je ne suis pas le seul. Je ne suis pas choqué qu'il n'en apparaisse qu'une poignée à l'écran (quoi que dans cet épisode, ça avait plus que n'importe quand son importance). Je veux juste dire qu'on n'éprouve pas à sa juste importance l'aspect viscéral du lien entre humains et daemons. Dans le précédent épisode, le Dr Cooper tente d'attraper Pan et Lyra réagit tout juste. Ici, elle s'évanouit quand le Dr Rendal attrape Pan mais pas de cri, pas de gros plan ou de... rien. Pas moyen de ressentir cette chose. Pire, je ne l'ai pas "vu" au premier visionnage, mais la chose est encore plus symptomatique dans la scène de l'intercision. Lyra se bat de toute son âme pour y échapper, hurle, crie, appelle sa mère - ce qui est très vicieux et très fin de la part de l'adaptation et rend Lyra manipulatrice, voire plus haut. C'est très prenant comme scène, on est sous tension, on a peur, mais pas à cause du daemon. Lyra semble moi intéressée par son daemon que par sa propre peur (qu'elle ne maîtrise pas, désolé Iorek) et elle n'a d'ailleurs rien à f***** de Pan en sortant de la machine qui a failli l'en séparer : ce sera beau dans le monde des morts... Ca plus Pan et Salcilia super dociles quand Lyra et Roger découvrent les daemons enfermés. Ca plus le coup du poisson manquant au précédent épisode (et le peu de réaction au fait qu'il manque le daemon de la part des Gitans). ça commence à faire beaucoup sur le sujet. Il y a d'excellentes choses et de très bons choix d"'adaptation (vraiment) dans cette série, mais c'est triste quand même d'altérer ce concept...
2/ Lyra ? Comment oses-tu ? Pas un merci ni bonjour à Iorek quand il débarque pour t'aider et tu te plains même qu'il a traîné ! OK, on savait que tu étais une chieuse entêtée mais tu es sensé avoir grand cœur qui tient à ses amis et c'est pour cela qu'on t'aime ! T'as intérêt à être plus cool avec Ioio dans l'épisode qui suit !

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Rey » mer. 11 déc. 2019, 22:21

Mais il est tout petit ton commentaire Thomas !
Enfin, tu verras que je partage ton avis sur ce point quoiqu'il en soit.

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Rey » mer. 11 déc. 2019, 22:20

Mon petit plaisir du mercredi soir : le dernier épisode d'ALCDM tranquillou dans mon plumard...
Dans l'ensemble un avis très positif sur cet épisode malgré quelques petites déceptions et quelques incohérences qui, je pense, sont liées à un manque de temps. Ca va un peu trop vite.
Je vais surement oublier des choses. En vrac parce que je ne suis pas aussi ordonnée que notre exceptionnel et passionnant El famoso :
Spoiler
Déjà, j'ai été assez "choquée" par le manque de daemons dans le réfectoire. Ca devrait grouiller d'animaux là dedans et on ne voit que ceux de Lyra et Roger. Première incohérence : comment leur discussion peut-elle passer inaperçue ? Même chose dans le dortoir : on devrait voir tous les daemons se planquer par exemple. Ca manque clairement de qqch là.
Je ne voyais pas les cages des daemons comme ça mais c'est bien trouvé qu'ils soient dans la même boite qu'au moment de l'intercision. D'ailleurs à ce sujet, j'ai trouvé que ça donnait beaucoup de force à la scène de voir Lyra reprendre conscience au moment où Pan est jeté dans la boite. En revanche, au moment où elle est libérée, Pantalaimon devrait sauter dans ses bras où elle devrait se jeter sur lui pour le serrer. Là, on ne ressent pas du tout le soulagement qu'ils sont censés éprouver l'un et l'autre. Ca atténue beaucoup trop la fusion qu'on devrait imaginer. Un gros raté à mon avis. Même chose quand ils voient les daemons en cage. La première réaction de Roger, Lyra et leurs daemons devraient être de réduire au maximum la distance entre eux. Là, les daemons sont juste spectateurs, un peu en retrait, comme s'il ne se passait rien de grave.

Je suis un peu déçue de ne pas avoir la scène où Kaisa aide Lyra à ouvrir toutes les cages. Je l'avais vraiment imaginée et je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit supprimée. Toute la partie où les enfants s'échappent, où ils sont encouragés par Lyra. Avec le parallèle de Kaisa qui fait se transformer les daemons en oiseaux, ça m'a manqué. J'en attendais beaucoup et il n'y a rien, c'est bien dommage.
Cependant, j'ai trouvé chouette que Roger s'occupe des enfants. Ceci dit : incohérence là aussi : Pan avait dit que Roger avait changé mais en fait non. Dès que Lyra lui parle, il est lui même (et un très bon lui même d'ailleurs). Et les daemons auraient du sortir aussi.

Quand Lyra fait exploser la machine, elle s'éloigne beaucoup de Pan en partant à gauche et en revenant par la droite. Il aurait du la suivre. Comment peut-il rester derrière la vitre sans qu'ils ne paniquent l'un et l'autre. Pas crédible pour nous. Et à nouveau, ça réduit ce lien pour un non connaisseur. Il y a un autre moment où j'ai trouvé qu'ils s'éloignaient trop sans que ça ne fasse rien. Nouvelle incohérence.

Comment Lyra a-t-elle pu garder la boite scellée sur elle ? Encore un truc pas crédible.

J'ai aimé l'intervention de Séraphina dans la bataille. Ca m'aide à l'accepter même si j'ai encore du mal.
J'ai aimé l'intimité créée dans le ballon de Lee.
J'ai eu peur quand les instruments ont déconné, j'aime pas le suspense. Mais je suis une trouillarde donc pas étonnant. En tout cas, sur moi, ça a très bien fonctionné.

J'ai trouvé exceptionnels tous les moments avec Marisa Coulter :
- le sursaut quand elle revient dans le dortoir
- la discussion avec Lyra (quel long face à face et quelle réussite !). Lyra est fabuleuse dans son mensonge, je me demande si quelqu'un qui n'a pas lu le livre peut se faire avoir...
- la symétrie quand elles hurlent toutes les deux est géniallissime
- le ramping dans les conduites d'aeration comme Lyra l'a fait dans l'appartement est super bien trouvé
- la position simiesque sur le bureau est excellente.
Toutes ces passages sont tellement, mais tellement top !

J'aime Iorek. J'aime Lee.
Bref, je suis un peu chagrinée par toutes les petites faiblesses mais les acteurs sont merveilleux

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Rey » mer. 11 déc. 2019, 17:15

Arrrrgh ! Je brûle de te lire mais j'attendrai ce soir !

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Nef » mer. 11 déc. 2019, 13:40

Il m'a scotché cet épisode. Un rythme soutenu qui fait qu'on ne relâche pas la pression avec tout de même quelques instants pour comprendre diverses implications. Et les voici enfin, les Monstres des Falaises ! Et ils sont pas mignons du tout. J'aurais aimé par contre voir une chose :
Spoiler
je ne me souviens pas si c'était abordé dans le livre, mais il ne me semble pas, c'est les retrouvailles entre les enfants coupés et leurs daemons respectifs. On a pas eu le droit non plus à la libération des deamons. Elle parait logique "on libère les enfants donc les daemons aussi" mais on ne voit pas et ça me manque.

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Haku » mar. 03 déc. 2019, 06:54

Une petite ressemblance en effet :)

Bande-annonce HBO de l'épisode 6...

Re: Episode 6 :Daemons en cage

par Nef » lun. 02 déc. 2019, 13:44

Mes yeux m'abusent ou l'infirmière ressemble à Dakota ?

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