par El Famoso » dim. 01 déc. 2019, 01:19
Ah, enfin le temps (enfin, plus ou moins, parce que là il est 23h50 et j'ai sommeil, mais passons) de rédiger ma critique de cet épisode.
Un mot: génialissime. Mon épisode préféré jusque là!
D'abord, je vais rejoindre pas mal de monde: énorme coup de coeur pour Lin-Manuel Miranda, qui va d'ailleurs sûrement devenir mon perso préféré de la série vu son côté cowboy (et il suffit de voir mon avatar pour comprendre que j'aime BEAUCOUP tout ce qui touche au western).
Sinon, pour faire bref avant de spoiler, la mise en scène est très efficace (même si à mon avis, les 2 premiers resteront les plus recherchés et travaillés à ce niveau, grâce à Hooper) et l'adaptation toujours aussi réussie, on voit vraiment les scènes du livre prendre vie, encore plus que dans les précédents épisodes.
Du coup, partie spoilers:
- Acteurs
Encore une fois, tous les acteurs sont géniaux, j'ai déjà parlé de Lin-Manuel Miranda qui est un Lee vraiment génial, dynamique, charismatique, à la fois drôle la majorité du temps avec des pointes de sérieux très crédibles quand il le faut.
Joe Tandberg est aussi très convaincant en Iorek, il a dans sa voix le charisme nécessaire pour rendre le personnage marquant et la post-production l'aide beaucoup en livrant un ours impressionnant de photoréalisme pour une série télé, et modifiant intelligemment la voix de Tandberg pour la rendre plus grave et menaçante, sans tomber dans l'excès qui viderait la performance vocale de son authenticité.
Et finalement, pour le cast déjà introduit, Dafne Keen est de mieux en mieux, exploitant enfin vraiment le côté téméraire et baratineur de Lyra, James Cosmo livre un Farder Coram touchant et Ruth Wilson est toujours aussi magnétique en Mme Coulter.
- Scénario
Plus les épisodes passent, plus on rentre dans le vif du sujet, et plus les épisodes sont organiques dans leur déroulé. S'il restait parfois quelques déséquilibres et un peu de précipitaition pour tout introduire dans les précédents épisodes, là, l'aventure est lancée, et on sent que le rythme est de plus en plus en phase avec la quantité de péripéties à raconter.
Par ailleurs, Lyra prend enfin les choses en main, après avoir été ballotée par les adultes, elle est enfin dans son élément, et peut enfin briller par son ingéniosité, son autonomie et sa désobéissance, ça fait du bien!
Et puis, au niveau de l'adaptation, on colle vraiment au déroulement du livre, mais les quelques libertés sont vraiment bienvenues. Déjà, Lee est bien plus mis en avant, et il le mérite clairement, je l'ai toujours trouvé trop effacé dans le tome 1. D'ailleurs, il me semble que le film avait aussi fait ce choix (pas sûr), mais je trouve ça bien plus intéressant que ce soit Lyra qui recrute Lee, ça installe dès le début une complicité entre eux, et l'alchimie entre Dafne Keen et Lin-Manuel est vraiment agréable. D'autre part, je me demande où ils vont aller avec le secret de Fra Pavel. Personnellement j'ai deux hypothèses: homosexuel ou pédophile. Dans les deux cas, ça dénoncerait un travers de l'autorité religieuse (l'intolérance hypocrite ou l'abus de pouvoir sur des gosses).
- Mise en scène
On a ici un réalisateur de TV assez expérimenté, qui a notamment bossé sur le deuxième épisode de Sherlock ( ), et on a donc droit à quelque chose de très efficace. Déjà, esthétiquement, on retrouve les codes précédemment établis et commentés par mes soins, avec une image toujours très soignée, mais on notera ici une préférence pour les plans larges en extérieur, avec donc une lumière plus naturelle et une impression de grandeur qui sied particulièrement bien à Trollesund.
D'ailleurs, dans cet épisode, le décor est particulièrement important dans la mise en scène: on sent que le décor est particulièrement impressionnant (et qu'il a probablement coûté une blinde, donc faut bien le mettre en valeur), et on a donc une caméra TOUJOURS en mouvement, qui se balade en suivant les personnages, qui se balade dans le décor (que ce soit en caméra épaule dans les situations les plus chaotiques et/ou où l'on veut donner une impression de réalisme particulière ou bien avec des travellings, fluides et discrets qui donnent du mouvement à l'image)... ça donne un côté vraiment fluide, dynamique et organique à l'enchaînement des événements.
Quelques scènes sur lesquelles j'ai envie de revenir:
- La scène au Magisterium entre Mme Coulter, le Père McPhail et le Cardinal est vraiment excellente. Déjà, on a toujours ces plans fixes, très larges avec un grand angle de prise de vue, parfaitement cadrés et symétriques dans des décors de marbre gris et de bois terne qui font du Magisterium un symbole de puissance, de grandeur, mais aussi de rigidité et d'ordre. Ensuite, la gestion du cadre pendant le dialogue entre Coulter et le cardinal est très bien maîtrisée: on commence avec un dialogue très distant et formel, avec des plans poitrine (donc assez éloignés des personnages), et puis, dès que Mme Coulter sort son joker et applaudit, on zoome et le dialogue s'intensifie avec de très gros plan, ce qui accentue aussi les effets de plongée/contre-plongée Coulter domine. Notons l'incursion du thème musical de Mme Coulter qui lui permet de totalement s'approprier la scène. De plus, vous remarquerez que dans tous les plans, le cardinal est présent en amorce au premier plan et prend toute une portion du cadre: c'est un obstacle, une épine dans le pied de Mme Coulter. Or, après la dernière réplique de cette dernière, quand elle contraint le cardinal à céder à ses requêtes, c'est elle qui prend la moitié du cadre et cache le visage du cardinal au moment du contrechamp: elle a gagné, c'est maintenant elle l'épine dans le pied du cardinal. Pour finir sur cette scène, on remarquera au niveau de la scénographie lors des plans plus larges que Mme Coulter est le seul personnage pouvant bouger, libre, elle rompt l'ordre rigide du Magisterium, brisant même l'immobilité des plans en entraînant la caméra avec elle. Au niveau des couleurs, sa tenue rouge l'oppose à la sobriété morbide des des autres membres du Magisterium, et symbolise aussi la menace, le danger qu'elle représente.
- Ma préférée de la série pour le moment, juste à cause de mon amour pour le western: la scène du bar. Déjà, le plan de grue qui accompagne Lee quand il entre dans le bar est vraiment classe, et rend l'entrée vraiment iconique en embrassant totalement l'archétype du cowboy qui entre dans un bar. Même sensation en voyant le plan suivant, travelling qui se rapproche de Lee quand il livre son excellente réplique sur les hommes dans les bars. Au niveau de la composition des plans, tout est fait pour rappeler les codes du western, avec la bouteille du barman ou les jetons de jeu en amorce au premier plan, qui font de l'endroit, plus qu'un bar, un vrai saloon dans le grand nord. La prédominance de la lumière jaune, couleur chaude qui contraste nettement avec la froideur du nord, et le thème très country "Tales of Lee Scoresby" (que j'adore vraiment pour le coup) contribuent aussi à cette ambiance western.
Parmi les autres effets recherchés lors de cette scène, on a le fait que Lee n'est jamais net en même temps que les autres personnages de la scène: soit il est net et les autres sont dans le flou, soit c'est l'inverse, ce quiproduit donc une effet d'isolement de Lee par rapport aux autres personnages du bar, un décalage, ou le fait que la caméra cadre toujours Lee au centre, en le suivant dans tous ses mouvements et en se rapprochant de lui quand il est immobile, ce qui en fait vraiment la star de la scène (j'ai pas de meilleur mot pour le dire).
- Tout ce qui concerne Iorek est intéressant. On a un jeu sur les rapports d'échelle très intéressant (qui a été relevé plus haut d'ailleurs), avec un Iorek particulièrement imposant, gigantesque en gros plan quand il doit être menaçant, et au contraire filmé à taille "humaine", dans des plans plus larges quand il est au même niveau que les humains dans les rapports de force.
Ensuite, le début de la scène où il va récupérer son armure (la partie course-poursuite) est aussi très bien filmée. On a là une utilisation vraiment astucieuse du décor: alors que la caméra, quand elle suit Lyra, à hauteur d'enfant, est en permanence gênée par la tôle et tous les obstacles divers et variés qui envahissent le premier plan, Iorek est filmé en plan large dans sa course, puissant et déchaîné, plus fort que le décor lui-même, capable de balayer librement tous les obstacles que constituent les détails du décor de Trollesund.
Et puis, quand il récupère enfin l'armure, l'effet de dramatisation est vraiment bien géré, avec d'abord uniquement le son, puis le prêtre/moine/type du Magisterium qui se fait éjecter par le vitrail, puis le point de vue subjectif de Iorek, celui d'un prédateur prêt à dévorer sa proie, puis le plan sur la pâte accompagné de bruits métalliques, et enfin la révélation de l'ours en armure, majestueux, imposant et menaçant.
Enfin, quand il se déchaîne, l'ours est toujours filmé en contre-plongée, grandi avec ce jeu d'échelles qui le rend immense quand il terrasse Syssleman, le tout en caméra épaule particulièrement nerveuse qui, accompagnée des autres procédés, fait de Iorek une vraie force de la nature chaotique et incontrôlable. Le plan de sa mâchoire grande ouverte face à Syssleman et le plan en totale contre-plongée de son rugissement final sont deux plans particulièrement iconiques qui rendent le personnage impactant.
Toujours aussi enthousiasmé par la série, j'ai hâte de voir le prochain épisode (malheureusement, ce sera pas pour lundi comme j'en avais l'habitude pour cause d'examen, il faudra plutôt attendre mercredi
) et d'échanger avec vous!
PS: Et je me rends compte que j'ai mis 1h30 à écrire ça, vous comprenez pourquoi je dois attendre le week-end pour critiquer un épisode que j'ai vu le lundi
Ah, enfin le temps (enfin, plus ou moins, parce que là il est 23h50 et j'ai sommeil, mais passons) de rédiger ma critique de cet épisode.
Un mot: génialissime. Mon épisode préféré jusque là!
D'abord, je vais rejoindre pas mal de monde: énorme coup de coeur pour Lin-Manuel Miranda, qui va d'ailleurs sûrement devenir mon perso préféré de la série vu son côté cowboy (et il suffit de voir mon avatar pour comprendre que j'aime BEAUCOUP tout ce qui touche au western).
Sinon, pour faire bref avant de spoiler, la mise en scène est très efficace (même si à mon avis, les 2 premiers resteront les plus recherchés et travaillés à ce niveau, grâce à Hooper) et l'adaptation toujours aussi réussie, on voit vraiment les scènes du livre prendre vie, encore plus que dans les précédents épisodes.
Du coup, partie spoilers:
[spoiler]
[list]
[*][b][u]Acteurs[/u][/b]
Encore une fois, tous les acteurs sont géniaux, j'ai déjà parlé de Lin-Manuel Miranda qui est un Lee vraiment génial, dynamique, charismatique, à la fois drôle la majorité du temps avec des pointes de sérieux très crédibles quand il le faut.
Joe Tandberg est aussi très convaincant en Iorek, il a dans sa voix le charisme nécessaire pour rendre le personnage marquant et la post-production l'aide beaucoup en livrant un ours impressionnant de photoréalisme pour une série télé, et modifiant intelligemment la voix de Tandberg pour la rendre plus grave et menaçante, sans tomber dans l'excès qui viderait la performance vocale de son authenticité.
Et finalement, pour le cast déjà introduit, Dafne Keen est de mieux en mieux, exploitant enfin vraiment le côté téméraire et baratineur de Lyra, James Cosmo livre un Farder Coram touchant et Ruth Wilson est toujours aussi magnétique en Mme Coulter.
[*][b][u]Scénario[/u][/b]
Plus les épisodes passent, plus on rentre dans le vif du sujet, et plus les épisodes sont organiques dans leur déroulé. S'il restait parfois quelques déséquilibres et un peu de précipitaition pour tout introduire dans les précédents épisodes, là, l'aventure est lancée, et on sent que le rythme est de plus en plus en phase avec la quantité de péripéties à raconter.
Par ailleurs, Lyra prend enfin les choses en main, après avoir été ballotée par les adultes, elle est enfin dans son élément, et peut enfin briller par son ingéniosité, son autonomie et sa désobéissance, ça fait du bien!
Et puis, au niveau de l'adaptation, on colle vraiment au déroulement du livre, mais les quelques libertés sont vraiment bienvenues. Déjà, Lee est bien plus mis en avant, et il le mérite clairement, je l'ai toujours trouvé trop effacé dans le tome 1. D'ailleurs, il me semble que le film avait aussi fait ce choix (pas sûr), mais je trouve ça bien plus intéressant que ce soit Lyra qui recrute Lee, ça installe dès le début une complicité entre eux, et l'alchimie entre Dafne Keen et Lin-Manuel est vraiment agréable. D'autre part, je me demande où ils vont aller avec le secret de Fra Pavel. Personnellement j'ai deux hypothèses: homosexuel ou pédophile. Dans les deux cas, ça dénoncerait un travers de l'autorité religieuse (l'intolérance hypocrite ou l'abus de pouvoir sur des gosses).
[*][b][u]Mise en scène[/u][/b]
On a ici un réalisateur de TV assez expérimenté, qui a notamment bossé sur le deuxième épisode de Sherlock ( :coeurs: ), et on a donc droit à quelque chose de très efficace. Déjà, esthétiquement, on retrouve les codes précédemment établis et commentés par mes soins, avec une image toujours très soignée, mais on notera ici une préférence pour les plans larges en extérieur, avec donc une lumière plus naturelle et une impression de grandeur qui sied particulièrement bien à Trollesund.
D'ailleurs, dans cet épisode, le décor est particulièrement important dans la mise en scène: on sent que le décor est particulièrement impressionnant (et qu'il a probablement coûté une blinde, donc faut bien le mettre en valeur), et on a donc une caméra TOUJOURS en mouvement, qui se balade en suivant les personnages, qui se balade dans le décor (que ce soit en caméra épaule dans les situations les plus chaotiques et/ou où l'on veut donner une impression de réalisme particulière ou bien avec des travellings, fluides et discrets qui donnent du mouvement à l'image)... ça donne un côté vraiment fluide, dynamique et organique à l'enchaînement des événements.
Quelques scènes sur lesquelles j'ai envie de revenir:
- La scène au Magisterium entre Mme Coulter, le Père McPhail et le Cardinal est vraiment excellente. Déjà, on a toujours ces plans fixes, très larges avec un grand angle de prise de vue, parfaitement cadrés et symétriques dans des décors de marbre gris et de bois terne qui font du Magisterium un symbole de puissance, de grandeur, mais aussi de rigidité et d'ordre. Ensuite, la gestion du cadre pendant le dialogue entre Coulter et le cardinal est très bien maîtrisée: on commence avec un dialogue très distant et formel, avec des plans poitrine (donc assez éloignés des personnages), et puis, dès que Mme Coulter sort son joker et applaudit, on zoome et le dialogue s'intensifie avec de très gros plan, ce qui accentue aussi les effets de plongée/contre-plongée Coulter domine. Notons l'incursion du thème musical de Mme Coulter qui lui permet de totalement s'approprier la scène. De plus, vous remarquerez que dans tous les plans, le cardinal est présent en amorce au premier plan et prend toute une portion du cadre: c'est un obstacle, une épine dans le pied de Mme Coulter. Or, après la dernière réplique de cette dernière, quand elle contraint le cardinal à céder à ses requêtes, c'est elle qui prend la moitié du cadre et cache le visage du cardinal au moment du contrechamp: elle a gagné, c'est maintenant elle l'épine dans le pied du cardinal. Pour finir sur cette scène, on remarquera au niveau de la scénographie lors des plans plus larges que Mme Coulter est le seul personnage pouvant bouger, libre, elle rompt l'ordre rigide du Magisterium, brisant même l'immobilité des plans en entraînant la caméra avec elle. Au niveau des couleurs, sa tenue rouge l'oppose à la sobriété morbide des des autres membres du Magisterium, et symbolise aussi la menace, le danger qu'elle représente.
- Ma préférée de la série pour le moment, juste à cause de mon amour pour le western: la scène du bar. Déjà, le plan de grue qui accompagne Lee quand il entre dans le bar est vraiment classe, et rend l'entrée vraiment iconique en embrassant totalement l'archétype du cowboy qui entre dans un bar. Même sensation en voyant le plan suivant, travelling qui se rapproche de Lee quand il livre son excellente réplique sur les hommes dans les bars. Au niveau de la composition des plans, tout est fait pour rappeler les codes du western, avec la bouteille du barman ou les jetons de jeu en amorce au premier plan, qui font de l'endroit, plus qu'un bar, un vrai saloon dans le grand nord. La prédominance de la lumière jaune, couleur chaude qui contraste nettement avec la froideur du nord, et le thème très country "Tales of Lee Scoresby" (que j'adore vraiment pour le coup) contribuent aussi à cette ambiance western.
Parmi les autres effets recherchés lors de cette scène, on a le fait que Lee n'est jamais net en même temps que les autres personnages de la scène: soit il est net et les autres sont dans le flou, soit c'est l'inverse, ce quiproduit donc une effet d'isolement de Lee par rapport aux autres personnages du bar, un décalage, ou le fait que la caméra cadre toujours Lee au centre, en le suivant dans tous ses mouvements et en se rapprochant de lui quand il est immobile, ce qui en fait vraiment la star de la scène (j'ai pas de meilleur mot pour le dire).
- Tout ce qui concerne Iorek est intéressant. On a un jeu sur les rapports d'échelle très intéressant (qui a été relevé plus haut d'ailleurs), avec un Iorek particulièrement imposant, gigantesque en gros plan quand il doit être menaçant, et au contraire filmé à taille "humaine", dans des plans plus larges quand il est au même niveau que les humains dans les rapports de force.
Ensuite, le début de la scène où il va récupérer son armure (la partie course-poursuite) est aussi très bien filmée. On a là une utilisation vraiment astucieuse du décor: alors que la caméra, quand elle suit Lyra, à hauteur d'enfant, est en permanence gênée par la tôle et tous les obstacles divers et variés qui envahissent le premier plan, Iorek est filmé en plan large dans sa course, puissant et déchaîné, plus fort que le décor lui-même, capable de balayer librement tous les obstacles que constituent les détails du décor de Trollesund.
Et puis, quand il récupère enfin l'armure, l'effet de dramatisation est vraiment bien géré, avec d'abord uniquement le son, puis le prêtre/moine/type du Magisterium qui se fait éjecter par le vitrail, puis le point de vue subjectif de Iorek, celui d'un prédateur prêt à dévorer sa proie, puis le plan sur la pâte accompagné de bruits métalliques, et enfin la révélation de l'ours en armure, majestueux, imposant et menaçant.
Enfin, quand il se déchaîne, l'ours est toujours filmé en contre-plongée, grandi avec ce jeu d'échelles qui le rend immense quand il terrasse Syssleman, le tout en caméra épaule particulièrement nerveuse qui, accompagnée des autres procédés, fait de Iorek une vraie force de la nature chaotique et incontrôlable. Le plan de sa mâchoire grande ouverte face à Syssleman et le plan en totale contre-plongée de son rugissement final sont deux plans particulièrement iconiques qui rendent le personnage impactant.
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[/spoiler]
Toujours aussi enthousiasmé par la série, j'ai hâte de voir le prochain épisode (malheureusement, ce sera pas pour lundi comme j'en avais l'habitude pour cause d'examen, il faudra plutôt attendre mercredi :-( ) et d'échanger avec vous!
PS: Et je me rends compte que j'ai mis 1h30 à écrire ça, vous comprenez pourquoi je dois attendre le week-end pour critiquer un épisode que j'ai vu le lundi ^^