par gwann » jeu. 11 nov. 2010, 21:38
Je ne sais pas si quelqu'un en a parlé sur ce forum, mais Pullman et les mulefans sont abordés dans une note de bas de page du livre sur l'athéisme de Richard Dawkins (Pour en finir avec Dieu, The God Delusion en VO) :
"Il en existe [de roue chez les grands animaux] un exemple dans la fiction. Dans His Dark Materials, l'auteur de romans pour enfants Philip Pullman imagine une espèce d'animaux, le "mulefan", qui coexistent avec des arbres produisant des cosses de graine parfaitement rondes avec un trou au milieu. Le mulefan s'en fait des roues. Celles-ci, ne faisant pas partie de son corps, n'ont pas de nerfs, ni de vaisseaux sanguins qui pourraient s'entortiller autour de l'"axe", un solide ergot de corne ou d'os. Pullman a eu la présence d'esprit d'ajouter que le système ne fonctionne que parce que la planète est pavée de rubans naturels de basalte servant de "routes". Les roues sont totalement inutiles en pleine nature."
Cette note se situe dans le paragraphe sur la complexité irréductible : l'idée selon laquelle certains organes sont trop complexes pour avoir été développé à l'aide de la sélection naturelle. Par exemple, l'oeil a longtemps été considéré comme d'une complexité irréductible. Sans la rétine, ou sans le cristalin, la cornée etc. certains pensaient que l'oeil était inutile. Il aurait donc fallut que la sélection naturelle développe toutes ces parties simultanément. Dans les faits, une simple rétine est un énorme avantage par rapport aux animaux totalement aveugles. Dawkins développe juste avant la note l'idée que l'existence de roue chez les grand animaux (la flagelle des être unicellulaires ont un axe semblable à celui d'une roue) serait une complexité irréductible. Seulement ca n'existe que dans le fiction, celle de Pullman, et encore, la roue étant un élément extérieur de l'organisme.
Je ne sais pas si quelqu'un en a parlé sur ce forum, mais Pullman et les mulefans sont abordés dans une note de bas de page du livre sur l'athéisme de Richard Dawkins (Pour en finir avec Dieu, The God Delusion en VO) :
"Il en existe [de roue chez les grands animaux] un exemple dans la fiction. Dans [i]His Dark Materials[/i], l'auteur de romans pour enfants Philip Pullman imagine une espèce d'animaux, le "mulefan", qui coexistent avec des arbres produisant des cosses de graine parfaitement rondes avec un trou au milieu. Le mulefan s'en fait des roues. Celles-ci, ne faisant pas partie de son corps, n'ont pas de nerfs, ni de vaisseaux sanguins qui pourraient s'entortiller autour de l'"axe", un solide ergot de corne ou d'os. Pullman a eu la présence d'esprit d'ajouter que le système ne fonctionne que parce que la planète est pavée de rubans naturels de basalte servant de "routes". Les roues sont totalement inutiles en pleine nature."
Cette note se situe dans le paragraphe sur la complexité irréductible : l'idée selon laquelle certains organes sont trop complexes pour avoir été développé à l'aide de la sélection naturelle. Par exemple, l'oeil a longtemps été considéré comme d'une complexité irréductible. Sans la rétine, ou sans le cristalin, la cornée etc. certains pensaient que l'oeil était inutile. Il aurait donc fallut que la sélection naturelle développe toutes ces parties simultanément. Dans les faits, une simple rétine est un énorme avantage par rapport aux animaux totalement aveugles. Dawkins développe juste avant la note l'idée que l'existence de roue chez les grand animaux (la flagelle des être unicellulaires ont un axe semblable à celui d'une roue) serait une complexité irréductible. Seulement ca n'existe que dans le fiction, celle de Pullman, et encore, la roue étant un élément extérieur de l'organisme.