Menu
Rendez-Vous
A la Croisée des Mondes
Philip Pullman
Cittàgazze
Partenaires

btts

  Follow Twittagazze on Twitter  Follow Instagazze on Instagram

menuAccueilForumEncyclopaediaTchatF.A.QMeetingmenuLangue en menu
 
     
  Nef :

C’est dans un grand hôtel londonien que New Line nous a invité à découvrir le film A la Croisée des Mondes : La Boussole d’Or. Après 1h43 d’images (générique non compris) nous ressortons de la salle avec de la Poussière dorée plein les yeux. La Poussière justement qui occupe l’écran régulièrement à travers des effets spéciaux mettant en évidence la ‘’magie’’ des objets ou du lien entre l’humain et son daemon. Le rendu de celle-ci, particules dorées qui volent un peu comme la neige, est magnifique. A noter d’ailleurs, du moins en version originale, que The Dust est prononcé avec la majuscule.

Sans vous révéler toute l’histoire, le film commence par une voix off nous expliquant ce qu’est la Poussière et le lien unissant l’homme et son daemon. Acclamation pour la mise en scène d’une fenêtre permettant de passer de notre monde à celui de Lyra, en guise d’introduction au film. L’effet de déchirure de l’air est une réussite.

Pullman nous avait dit que ‘’ce n'était pas utile de toujours les montrer. Ils peuvent être cachés dans une poche, endormis, ou au ras du sol. On ne les voit pas toujours.’’ En fait, les daemons sont bien présents. Mais plutôt que d’encombrer l’écran, ils complètent le décor. On aperçoit ainsi un oiseau qui vole au-dessus de la scène, une souris perchée sur un rondin de bois ou installée sur une épaule. Cette présence en arrière plan renforce le réalisme de l’univers.

Ce souci du détail et du réalisme se ressent dans tout le film, qui est visuellement superbe, de part ses décors et paysages ainsi que ses couleurs. Le tout immergeant le spectateur dans un univers qui n’est pas le sien. Que ce soit un Londres à l’architecture à la fois moderne et traditionnelle ou de grandes plaines enneigées d’où ressortent les huttes des chasseurs samoyèdes. Dennis Gassner, chef décorateur, a réussi à créer un univers différent et pourtant semblable au nôtre par bien des points. L’aspect étrange de certains éléments tels que la ‘’voiture’’ contribue à renforcer le sentiment d’avoir affaire à un monde différent et non pas du passé.

 
     
   Tous nos avis : Nef | Haku | Min | le DVD

publicit?  

Il était une fois ... à Oxford

  publicit?