‘Once Upon A Time In The North’ – Notre critique

Posté par Ian le 27 mars 2008 à 19:00

BridgetotheStars a vu et lu le nouveau livre de Philip Pullman. Voici notre critique:


Le dernier livre de Philip Pullman lié à ’ A la Croisée des mondes’ est une réussite absolue.


Il semblerait que ‘Once Upon A Time In The North’ ne soit pas destine à suivre le même destin que ’Lyra et les Oiseaux’. Les premiers espoirs mis en ce livre avaient été élevés mais avaient été revus à la baisse, car malgré ses atouts, il avait été considéré par bon nombre comme une déception. Par comparaison, ‘Once Upon A Time In The North’ en est plutôt l’inverse.


Pullman a de façon defendable fait prevue de l’une de ses meilleures productions écrites … dans son homage à ‘Il était une fois dans l’Ouest’, de Sergio Leone - un prolongement de son enthousiasme envers les westerns qui était déjà présent dans nombre de ses écrits. Les thèmes présents dans cette nouvelle vont de la réparation de la justice et de l’honneur à de plus simples choses telles que l’amitié et l’envie. Le livre, comme nombre d’œuvres de Pullman, se lit à différents niveaux et est assure de satisfaire tout type de lecteur, quelque soit l’âge.


Le canevas est simplement génial, jouant sur nombre de détails clés que le lecteur d’A la croisée des mondes’ aura repéré dans la trilogie, tels que l’origine de l’amitié entre Lee Scoresby et Iorek Brynison, l’explication de l’acquisition par Lee de son ballon et de sa carabine, et de son amour pour l’ Arctique.


L’écriture est sans bavure et Pullman offre de temps en temps une excellente description qu’il est capable de contraster parfois avec une narration en bonne forme. Il ne semble jamais qu’un mot soit superflu et jamais il n’y a de relâchement à relever. C’est une nouvelle qui arrive à englober tout ce qui est important – le lecteur pourra se poser des questions par la suite, mais il y a peu de chance qu’il se dise que ce qu’il cherche aurait du se trouver dans l’oeuvre. Le conte de Pullman culmine avec un recoupement de trames de premier choix, dans un splendide final éventuellement inattendu.


Le lecteur ne se voit pas seulement offrir une histoire signée de Pullman, mais se voit aussi remettre des éléments additionnels intrigants, alors que l’histoire se clôt, en ce qui concerne le cheminement de Lyra dans son éducation à Oxford. La dissertation qu’elle remet est-elle en fait basée sur le conte qui vient d’être narré ? La nouvelle est-elle destinée à rendre compte de Lyra pendant sa scolarité ? Il n’y a qu’à espérer que les prochains livres puissent informer le lecteur, mais pour l’heure, il y a nombre de spéculations à avoir.


Le livre en tant qu’objet est magnifiquement fait, en tissue bleu, et, malgré ses similarités avec ’Lyra et les Oiseaux’, il réussit à passer pour un regal, bien plus que son prédécesseur. Les bonus trouvés à l’intérieur sont à créditer à Pullman et David Fickling Books – C’est bien présenté et d’excellente qualité. Le plateau de jeu associé, ’ Peril of the Pole’, va être testé par le critique mais il semble que ce soit un plaisir à jouer à première vue. Le summum est sûrement les gravures de John Lawrence qui sont superbes et reflète précisément l’histoire tout du long.


On a véritablement le sentiment que Philip Pullman a prit son temps pour écrire cette nouvelle, et simultanément il a prit les meilleurs éléments de ses oeuvres passées et les a tissées avec sa formidable capacité à narrer des histoires. Le livre est fantastique – c’est tout ce dont les fans attendaient depuis ’ Lyra et les Oiseaux’ et Presque plus que ce que quiconque attendait du prochain ’ Book of Dust’. Nous ne pouvons qu’espérer que les prochaines publications autour de l’univers d’’A la Croisée des mondes’ sont produites avec le même standard et que le niveau trouvé dans ‘Once Upon A Time In The North’ soit maintenu tout au long du processus de développement.


Ce livre ne peut sûrement être qu’un succès et est une lecture exceptionnelle.





‘Once Upon A Time In The North’ sortira le 3 avril au Royaume-Uni, en Irlande et au Japon, le 8 avril aux USA et au Canada, et le premier mai en Australie et Nouvelle Zélande.


Chroniqué par Ian Giles.