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Ecran blanc, Matériaux d’or :.
25 Novembre 2007 - 22:22:23 par Haku - Détails - article lu 1541 fois -

La critique suivante est uniquement destinée aux lecteurs des livres, car elle contient nombre de références et de spoilers. Restez à l’écoute pour l’arrivée de notre critique pour les non-lecteurs!

Ecran blanc, Matériaux d’or


Publié le 25 novembre 2007, écrit par Erica Fetterman


Il y a des fans, et il y a des critiques. Je suis une fan : c’est d’autant plus tentant d’être critique. Ceci dit, s’il y a des critiques à trouver.


La Boussole d’Or s’ouvre sur une introduction lancinante au ton scandinave par Eva Green, menant la narration au-delà de l’ondulante fenêtre d’Oxford. Une impressionnante nébuleuse de volutes de Poussière nous introduit le monde de Lyra dans des tourbillons et spirales dorés et nous envoie directement dans un joyeux tintamarre plein d’énergie mené dans la rue par Lyra et ses camarades, Dakota Blue Richards y brillant en racontant une histoire pour terrifier les Gitans et les dissuader de bombarder Roger de boules de boue.


L'allure rapide du film s’autorise quelques ralentissement pour délivrer rapidement les informations aux non lecteurs sans pour autant délaisser les déjà fans des Royaumes du Nord. L’interprétation de Daniel Craig en Lord Asriel est à la fois charmante et intimidante, le film propose plusieurs plans serrés sur ses yeux bleu profond alors qu’il fait preuve d’une dure insistance pour aller à l’encontre du Magisterium et quand il congédie abruptement Lyra. Absolument épatante dans le rôle de Mrs. Coulter, Kidman brille immédiatement comme une beauté séduisante avec des émotions visiblement contrariées. Une femme avec assez de charme pour gagner l’égal du Maître de Jordan College mérite, comme elle l’explique plus tard, de n’avoir personne pour contrôler ce qu’elle fait.


Le design du film domine à certains moments, quand le thème "Sky ferry" d’Alexandre Desplat's augmente en sonorité avec le voyage en zepplin, tandis qu’un sublime Oxford s’étale en dessous et qu’un coup de projecteur est donné aux sphères ambariques alimentant les diligences autant que les zeppelins, mettant en avant les variantes technologiques du monde de Lyra. Arrivées à London, Lyra et Mrs. Coulter traversent la ville, visitant les Salons, parlant de soirées mondaines, et, dans le cas de Lyra, n’appréciant guère les boissons proposées en soirée.


L’histoire devient plus chaotique vers le milieu, et non pas d fait des monstres des falaises interrompant le combat. Les séquences de Billy Costa à Bolvangar ou de Lord Asriel explorant les étendues nordiques interfèrent avec celles de Lyra et les Gitans, où Lyra apprend à lire l’aléthiomètre avec quasiment aucune difficulté. Une scène entre la reine Serafina Pekkala et Lyra à bord du Noorderlicht permet aux Gitans de découvrir où les enfants kidnappés sont emportés.


A Trollesund, Sam Elliot a toutes les facettes de l’aéronaute texan "svèlte et courtois", et un ours en armure plus tard, les Gitans installent leur camp sur la route de Bolvangar. L’enragé Iorek Byrnison à l’oreille gauche amochée gagne aussi vite notre affection qu’il ne gagne celle de Lyra. Quand bien même il est numérique, il y a une grande profondeur dans les mouvements autour de ses yeux – quelque chose d’à la fois différent et merveilleux pour le film. Son dernier combat avec Ragnar Sturlusson met encore plus en valeur l’énorme panserbjorne numérique.


Un humour subtil émerge dans les interactions entre humains et dæmons. Billy Costa se tient le nez quand le singe doré frappe son propre daemon, Ratter. Mrs. Coulter gifle le singe doré de rage, et se tourne vers la caméra avec des marques rouges sur son propre visage. Quand un Lord Asriel harassé et cerné est capturé, son dæmon Stelmaria est dans le même état, le suivant de prêt.


La vitesse proposée des scènes ne se relâche pas, malheureusement, ne donnant pas toujours assez d’air à chacune des nouvelles révélations : notamment la découverte de Billy Costa dans la hutte du commerçant de fourrures et sa rapide remise à sa mère. L’ordre des évènements entre Svalbard et Bolvangar est inversé, avec Iorek destituant avec classe le roi des ours Ragnar, avec un arrachage de mâchoire très propre, craquant, avec tout le corps remuant avant de mourir. Oui, Iorek le projette, et crie malgré cela : "Ours ! Qui est votre roi!"


Le temps d’un rapide passage d’un pont de glace mène Lyra à Bolvangar pour retrouver son meilleur ami Roger dans la " Station Expérimentale", comme l'explique maladroitement la personne qui reçoit Lyra. Ma principale critique serait de savoir où est Pantalaimon quand Lyra traverse périlleusement ce pont d glace. Dans un tel moment pour Lyra, il sembalit qu’il s’agissait plus d’un au revoir avec Iorek que le moment réellement prévu pour ceci dans le film. Les daemons sous la puissante lumière blanche de Bolvangar deviennent encore plus impressionnants dans leur personnalisation et leur réalisme, avec Dakota Blue Richards et Freddie Highmore tous deux très impressionnants dans les moments émouvants qu’ils partagent. Dans sa puissante interprétation de Lyra face derrière les cages grillagées, Dakota semble frapper l’un des docteurs via le grillage en donnant un coup à la grille



La bataille entre les gardes Tartares et les enfants, les sorcières, les Gitans et Iorek est magnifiquement exécutée. Le panserbjorne lui-même était spectaculaire, effectuant un saut-coup-morsure par dessus la tête de Lyra dans un très grand style. Dakota a bon nombre d’opportunités lyrasiennes de cracher et de frapper des Tartares avec le bout de leurs propres armes. Et toute cette bataille se fait avec en arrière-plan des sorcières volant, des daemons qui meurent, un ours polaire fonçant dans la mêlée, et Lee Scoresby tirant du dessus pour sauver ses camarades.



Le film s’achève sur une note très positive après que Roger ne fasse appelle à la corde sensible, s’en remettant entièrement à Lyra et se disant prêt à aller au bout du monde avec elle. Le ballon de Lee Scoresby continue sa route vers l’aurore, malgré l’insistance de Lyra qui dit qu’avec Iorek, Lee et Serafina ils vont remettre les choses en ordre, et ainsi s’achève le film : "Qu’ils essaient un peu de nous arrêter".


De façon générale, La Boussole d’Or est un beau et prenant film de vacances, sur une fantastique histoire, et de grands acteurs aux moments de faiblesse occasionnels. Les "Méandres de Poussière " utilisés pour recréer les effets nébuleux pour la mort des dæmons et la narration derrière les rouages de l’aléthiomètre prennent à eux seuls la totalité de l’écran à chaque fois qu’ils apparaissent – plus encore en opposition des arrières-plans de Bolvangar.


Détails
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25 Novembre 2007 - 22:22:23
Haku
Source : hisdarkmaterials.org
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