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Critiques américaines : The Butterfly Tattoo :.
Jeudi 23 Avril 2009 - 19:58:01 par Haku - Détails - article lu 1293 fois -

Sorti le 17 avril 2009 dans une salle de Los Angeles (Etats-Unis d'Amérique), deux critiques locales reviennent sur le film de Phil Hawkins, The Butterfly Tattoo.



THE BUTTERFLY TATTOO

La première rencontre du sensible Chris (Duncan Stuart) et de la fougueuse Jenny (Jessica Blake) semble présenter une telle alchimie que vous espérez que ces deux ados d’Oxford vont connaître un brillant avenir ensemble. D’après le roman pour jeunes adultes de l’auteur de fantasy Philip Pullman, le drame du réalisateur Phil Hawkins démarre de façon prometteuse avec la chronique de leur flirt — Stuart et Blake offrent une performance tendrement simple, et le scénario de Stephen Potts saisit de façon sympathique la crainte et les désirs d’un amour de jeunesse. Mais lorsque les références du Butterfly Tattoo à Roméo et Juliette se font plus claires, une tragédie éclair attend les personnages. Malheureusement, cette romance sur le la prise de maturité s’endort vite dans un canevas criminel peu convaincant, qui de façon alambiquée conspire à maintenir Chris et Jenny loin l’un de l’autre suffisamment longtemps pour que les incompréhensions et les fausses pistes du scénario mènent vers un final malheureux de façon prédéterminée. Les coïncidences composées et les retournements s’avèrent peu à peu irritants, bien qu’il soit extraordinaire de voir toutes les excuses concoctées par les cinéastes pour empêcher les deux amants d’utiliser leurs téléphones cellulaires, s’appeler et éviter le désastre. Roméo et Juliette ont peut-être eu à faire à la cruauté du destin, mais The Butterfly Tattoo présente sa propre tragédie — une manipulation émotionnelle lorgnant sur la grandeur de Shakespeare. (Grande 4-Plex) (Tim Grierson)
LA Weekly



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Avant A la Croisée des Mondes, l’auteur britannique Philip Pullman avait écrit pour les jeunes adultes une tragédie sur le premier amour et un désastreux manque de confiance prenant place dans un Oxford contemporain, sous le nom de The White Mercedes. Renommé par la suite The Butterfly Tattoo, elle est désormais adapté dans un film à petit budget filmé de façon esthétique, rougissant avec la force instable d’une romance adolescente, mais postillonnant comme un ado maladroit quand il dévoile ses éléments de thriller de seconde zone.
Employé d’une compagnie d’éclairages, Chris (Duncan Stuart) et la belle fugueuse Jenny (Jessica Blake) se rencontre à une soirée dans laquelle il travaille et où elle en vient à être importunée. Séparés par leurs différences – lui est issue de la classe moyenne en difficulté, elle est une jeune fille bravache du Yorkshire – le monde qu’ils craignent commence alors à leur paraître moins dur.
Le réalisateur Phil Hawkins pèche par excès de matraquage sensuel en décrivant l’amour naissant entre Chris et Jenny : en nous noyant dans des plans rapprochés et une musique sentimentale, qui admettons-le aide à masquer les faiblesses des personnalités des protagonistes. Mais quand le film requiert une narration plus assurée pour se pencher sur le passé mystérieux du jovial patron de Chris (Aidan Magrath) et sur un banal complot de vengeance, The Butterfly Tattoo commence à plus avoir l’air d’une violation de domicile que le mélange à la Shakespeare de passion et de destinée qu’il s’imagine être.

-- Robert Abele "The Butterfly Tattoo." Classification MPAA: Non classifié. Durée: 1h41. Au Laemmle Grande 4-Plex, 345 S. Figueroa St., L.A., (213) 617-0268.
Source:
LA Time


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Jeudi 23 Avril 2009 - 19:58:01
Haku
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