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Première critique nuancée pour Le Papillon Tatoué Présent lors de la projection du Papillon Tatoué au Festival du film néerlandais, le 27 septembre dernier, Variety, l'un des grands noms de la presse professionnelle du cinéma, y est allé de sa petite critique. Quelques lignes qui nuancent un tant soit peu les deux récompenses remises au film lors du festival de New York...
Dans 'Le Papillon Tatoué', une innocente histoire d'amour entre deux adolescents anglais s'embourbe dans une sombre et assez classique histoire de vengeance. L'adaptation à petit budget du roman contemporain de l'auteur des Royaumes du Nord, Philip Pullman, a été financée par une société néerlandaise qui a vendu des actions pour récolter de l'argent, mais le reste du projet est strictement britannique. Phil Hawkins et les jeunes acteurs transcrivent avec justesse les premiers moments de l'amour, mais la seconde partie bancale du scénario pourrait entraver les perspectives du grand écran. L'accessoire prédomine. Chris, un ange de 17 ans (Duncan Stuart) et une adorable jeune fille de Manchester, Jenny (Jessica Blake), se rencontrent au ball d'un college d'Oxford. Elle fuit son "ex" un salaud aristocratique, Piers (Dan Morgan). Chris travaille pour la société d'éclairage de Barry (Aidan Magrath), dont les manières amicales cachent de sombres secrets. Bien qu'assez clichée, l'histoire de Chris et Jenny est sympathique et prenante, mais la décision de révéler petit à petit le passé de Chris via des flashbacks qui le reconfigurent à chaque fois est commune. Blake n'a pas assez de présence à l'écran pour compenser sa faible personnalité; les autres sont discrets mais crédibles. Un avis donc moins enthousiaste que le laissait présager l'issue heureuse à New York. Une pierre de plus dans le difficile parcours de ce film jusqu'aux écrans... Retrouvez la critique en version originale ici. posté par Haku le vendredi 31 octobre 2008 à 10:11:00 | ||
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